La rentrée scolaire annonce également le retour au bercail de nos chers députés et ministres. J’avoue que l’adoption prochaine d’une Charte des valeurs québécoises me laisse perplexe.
Sans vouloir en ajouter une couche, je ne peux croire que le PQ provoquera délibérément une crise identitaire cet automne.
Après Bouchard-Taylor, on n’avait pas besoin de ça. Et notre économie, encore moins!
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On connaît déjà le produit intérieur brut ou PIB. Cet indicateur mesure la production d’un pays sur une période donnée ou si vous préférez, sa santé économique.
Mais on s’entend, le PIB par habitant n’est qu’une moyenne et il est un reflet incomplet de notre qualité de vie.
Il ne tient pas compte, par exemple, des coûts environnementaux et sociaux du progrès. C’est pourquoi la notion de « bonheur national brut » a tranquillement fait son chemin.
En avril, l’ONU a même organisé une réunion afin de trouver des façons d’intégrer le bonheur et le bien-être des populations comme variable pour mesurer le développement.
Voici la petite histoire du bonheur national brut.
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Selon le nouvel indice Vivre mieux (IVM) lancé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le Canada se classe en tête de peloton sur 34 pays membres.
Mesurer la qualité de vie et le progrès social des pays a la cote. Le développement économique est aujourd’hui étroitement lié au développement social, ce qui est une bonne chose.
On ne peut plus mesurer la richesse (produit intérieur brut) d’un pays sans examiner la progression du niveau de vie de ses habitants.
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Par Sophie Stival
Avril, ce n’est pas seulement le mois des impôts. C’est aussi le temps de sucres! Notre or blond génère annuellement des centaines de millions de dollars en retombées économiques. C’est plus que du bonbon!
Une récente étude menée pour le compte de la Fédération des producteurs acéricoles du Québec (FPAQ) indique que notre sirop d’érable génère plus de 10 000 emplois équivalents à temps plein dans la province. Une richesse évaluée à 610 millions de dollars.
Notons que ces revenus sont générés par les cabanes à sucre commerciales ainsi que par la production et la transformation du sirop d'érable.
