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ISO travail-famille : pourquoi pas?

Couple_IS Par Sophie Stival

On nous annonce en grande pompe que les entreprises pourront faire certifier leurs bonnes pratiques en « matière de conciliation travail-famille ». Cette norme est le résultat de plusieurs consultations qui ont réuni des parties patronales et des regroupements d’employés.

Ne soyons pas dupes. Ce programme n’est pas un bonbon gratuit qu’offriront les entreprises à leurs employés. Celles qui embarqueront dans le bateau de la conciliation travail-famille le feront pour des raisons purement économiques. Les autres devront être persuadées.

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Reconnaissance internationale de nos bleuets et de notre sirop: pas pour demain!

IStock_000008293597XSmall[1] Qu’ont en commun le fromage Roquefort, les noix de Genoble, le piment d’Espelette et le champagne? Oui, ce sont des produits français que l’on peut déguster. Mais ils sont aussi tous protégés par une appellation dite d’origine contrôlée (AOC). Cette certification officielle de qualité est délivrée par un organisme relevant d'un ministère et ceux qui l’utilisent illégalement peuvent faire l’objet de poursuites.

La loi québécoise protège quatre types d’appellation. Mais décrocher une appellation réservée relève de l’exploit chez nous. Il a fallu près de 15 ans au fameux agneau de Charlevoix pour être reconnu comme IGP (Indication géographique protégée). Produire de l’agneau n’a jamais été rentable au Québec, explique Annie Morin du journal Le Soleil. On paie les producteurs en fonction du poids de la bête et un agneau, ça ne pèse pas lourd…

En quoi la situation de notre province est-elle différente de l’Europe où l’image des appellations (sigles et logos) est omniprésente? Peut-on espérer voir un jour nos produits comme les bleuets du Lac-Saint-Jean, le cidre de glace, le sirop d’érable ou les canneberges décrocher une reconnaissance internationale? Rien n’est moins sûr!

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