Nos terres rares intéressent les Japonais

IStock_000003695877XSmall[1]Par Sophie Stival

La nouvelle est surprenante. Le constructeur automobile Toyota convoite nos « terres rares ». Pourquoi rares, vous demandez-vous, comme moi? 

Nos iPod, disques durs, écrans plats et la plupart des voitures hybrides et électriques contiennent des terres rares, c’est-à-dire un groupe de métaux qui contrairement à son appellation, sont assez répandus sur Terre. Le hic, c’est que ces minerais ne sont pas facilement accessibles.  

Les Japonais, les Allemands et les Américains sont friands de ces métaux rares. Depuis que la Chine a réduit ses quotas d’exportation de 35 % en décembre 2010, plusieurs pays cherchent des voies de contournement. Et les gisements québécois suscitent les convoitises.


La société d’exploration minière Matamec Explorations a annoncé cette semaine que Toyota examine sérieusement l’idée d’investir dans un gisement de terres rares au Québec.

Les deux parties ont signé une lettre d’intention non obligatoire. Toyota souhaite ainsi se procurer des terres lourdes afin de les utiliser dans la production de ses véhicules hybrides et électriques. 

Le gisement est situé en Abitibi-Témiscamingue (site Kipawa). L’entente prévoit une étude de faisabilité afin d’ultimement établir une coentreprise (joint venture) détenue à 51 % par Matamec et 49 % par Toyota Tsusho Corporation. 

Des solutions de rechange

Depuis que la Chine protège sa ressource (terres rares), les pays ont tenté de trouver des solutions de rechange.

Des entreprises comme Toyota et General Electric ont investi d’importantes sommes en recherche et développement pour y arriver, rapportait en septembre le Courrier International. Il semble que ça soit presque le cas. 

On a réussi à substituer certaines composantes, à en recycler d’autres. On essaie maintenant de créer des alliages ultras solides et à l’épreuve de chaleurs extrêmes. Mais dans certains cas, on n’a toujours pas trouvé d’alternatives (certaines ampoules, écrans d’ordinateur). 

Ne voulant pas supplier l’Empire du Milieu, les entreprises tentent maintenant leur chance au Québec…

Devons-nous nous réjouir de ces offres étrangères? 

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13 réflexions sur « Nos terres rares intéressent les Japonais »

  1. Je vois déjà les patrinoinistes monter aux baricades avec des pancartes ..protégeons nos terres rares »!!!
    Pfouahaha!! petit peuple arriéré qui le restera!

  2. Nous avons de belle richesse ici au Québec on doit protégé ceci pour nos enfants futurs , arrêtons de faire un commerce qui nous rapporte rien .Regardons nos importations actuel nous sommes beaucoup perdant , nous les québecois on a tout et on se défend pas , mais faut faire attention , nous allons nous faire envahir par nos voisin. L argent on n en a besoin mais aussi il est notre plus grand ennemie.

  3. Pourquoi ne pas faire comme les chinois et mettre qu quota à nos exportations de minerai. Aussi pourquoi toujours importer les produits d’ailleurs alors que l’on pourrait développer notre industrie secondaire et ainsi développer notre main d’oeuvre et ne pas importer le chômage. Il faut penser à nos enfents pour ne pas leur laisser que des miettes de nos richesses périssables et non renouvelable. Un plan nord sans vision pour développer notre industries secondaires et donner des emplois aux travailleurs d’ici plustot que dans les autres pays. Réveillons-nous collectivement nous avons toutes les richesses et la mains d’oeuvre à développer pour l’accroissement réel de notre richesse collective. Ayons de la fierté nationnale !

  4. Un illustre philosophe a déjà dit ceci: « …si la fabrication d’un produit ou la nécessité d’une matière première est indispensable à la sécurité de la nation, il ne serait pas toujours prudent de dépendre de la bonne volonté de nos voisins…« . Il s’agit d’Adam SMITH, en 1776, le père spirituel du libéralisme économique.
    Je crois que nous avons besoin de capitaux étrangers pour développer ces ressources naturelles. Il faudrait qu’une société d’État prenne une participation minoritaire dans ces divers projets, ne serait-ce que pour siéger sur le CA. Ensuite, il faudrait renégocier bien sûr de fond en comble les redevances minières. Cependant, dans le cas des métaux rares. Un minerai extrait et moyennement raffiné vaut plus intrinsèquement que la valeur monétaire d’une quelconque redevance. Il serait préférable que la redevance soit en nature et que les métaux rares soient conservés dans une réserve stratégique pour le bien de la nation.

  5. Je suis d’accord qu’il faut penser à nos enfants, j’ai d’ailleurs 2 garcons de 15 et 16 ans.
    J’aimerais bien qu’ils puissent eux aussi gagner leurs vie et qu’ils puissent profiter de ce que cette richesse a à apporter et qu’ils puissent voyager, découvrir le monde et contribuer à nous faire grandir.
    On parle de terres rares ou arables. Nous n’exproprions pas des fermes agricoles, des nations ou autre choses. Si on a une richesse qui est en demande et qui ne risque pas de poluer notre existence pourquoi ne pas l’exploiter? C’est nos enfants qui pourront en bénificier, ça leur créera de l’emploi, ça fera vivre des familles etc..
    Comment voullez-vous que notre économie roule bien quand notre main d’oeuvre lève le nez sur des contrats car ils revendiquent de plus gros salaires? Quand notre main d’oeuvre n’est plus compétitive et que tout est transféré à l’étranger, qu’est-ce qu’il nous reste pour faire rouler notre économie? Nos richesses naturelles.
    Avant de sauter aux barricades, on pourrait écouter quel sont les enjeux.

  6. Effectivement pourquoi ne pas nationaliser ces terres dites rares. Duplessis a donné nos minerais dans les années 40 et après. Mais, au moins, on parle ici de joint venture. C’est déjà mieux. Il faut aussi admettre que ce n’est pas le rôle du gouvernement d’exploiter les richesses…il a déjà assez sur les bras d’exploiter la population…!

  7. L’exploitation des terres rares est très nocive sur le plan environnementale. Plus que les autres formes d’exploitation de minerai. Ce type d’exploitation s’est même déroulé au États-Unis avant d’être graduellement décrié par la population des états concernés. Graduellement, la Chine est venue à dominer ce marché. Dans la mesure, où des pressions sont exercées pour resserer la législation environnementale chinoise, d’où peut-être l’imposition de quotas, on s’intéresse à d’autres régions… comme notre territoire du nord. Un article à ce sujet est paru dans le Monde diplomatique au cours de la dernière année.

  8. Et après une lecture sur l’exploitation des terres rares sur le fameux Wikipedia, j’ai apris que effectivement l’exploitation des terres rares peut être polluant au niveau de la gestion des eaux.
    Il semble y avoir des mines clandestines en Chine qui exploite cette matière alors qu’ils rejettent les poluants directement aux cours d’eau.
    Disons qu’une bonne gestion des eaux usées est une obligation ici.
    Fait à noter que ces minerais sont surtout utilisés pour des nouvelles technologies moins polluentes.

  9. quelle idio ce jmn toi ta pas de coui… ces surre sa petit cacanadien va vivre avec tes amia cacanadien a pie laisse faire petit inbécile.

  10. Monsieur jm n ….notre petit peuple arrièré comme vous dites à ses origines de la France et regardez maintenant ce qui si passe…. on voit bien des francais vouloir s installer ici tellement ils en on marre de la France et de ce qui si passe…. alors svp un peu plus de politesse et de respect…. nous sommes un peuple JEUNE et non arrièré… tandis que l Europe et les autres … PÉPÈRES …. comme on dit chez-nous … qui critiquent tout le temps et qui foutent le BORDEL…. alors on repassera…. d une jeune mémère québécoise qui aime son coin de pays….

  11. Ah oui ! Le monde diplomatique! Excellent journal d’économie politique. Encore faut-il faire la part des choses lorsqu’on le lis. Je ne sais pas maintenant, mais à l’époque, Ignacio RAMONET, l’ancien éditeur en chef comptait Hugo & Fidel parmi ses très proches amis. Je n’ai jamais digéré lorsque j’étais étudiant leur indifférence (à un moindre degré que le journal Libération) aux politiques dites stalinistes. Ce que j’admire chez eux, c’est cette espèce d’indépendance éditoriale qui est maintenant très rare dans le milieu des médias écrits. Leurs dossiers sont généralement bien étoffés. Généralement, ils sont antitout, mais l’article m’intéresse quand même, alors Monsieur Brisebois pouvez-vous me donner plus de précisions.

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