N’ayons pas peur du budget!

Budget_iStock_000000570399X Par Sophie Stival

Avez-vous pris la résolution de réduire vos dettes en 2011? Selon un sondage mené à la mi-décembre pour le compte de la Financière Manuvie, il semble que oui. La proportion de Canadiens qui souhaite prioriser le remboursement de sa carte de crédit, de sa marge de crédit ou de son emprunt hypothécaire « a atteint un niveau inégalé depuis cinq ans».  

Plus du quart des répondants (29 %) indique que sa priorité est de réduire son crédit à la consommation, par rapport à 20% à la fin de 2007. Le sondage a été effectué par Research House auprès de 1 000 Canadiens de 18 ans ou plus entre le 9 et le 15 décembre 2010.

Mais avec la pluie de frais qui s’est abattue sur nous en 2011, mieux vaut mettre ses énergies aux bons endroits, si on souhaite améliorer son bilan financier. Pourquoi ne pas commencer en dressant un budget?


Certains ont carrément peur d’établir un budget. La tâche leur semble trop complexe et trop longue. Pourtant, il n’y a rien de sorcier au fait d’écrire ses sources de revenus et de dépenses tout en dressant la liste de ses dettes. 

Avant de débuter, il est toutefois conseillé de prendre en note durant quelques semaines, disons un mois, toutes ses dépenses, si anodines soient-elles. Ça permettra d’avoir un portrait d’ensemble de la situation et de comprendre pourquoi l’argent est parfois si vite dépensé…

Il existe une multitude de livres et de logiciels pour dresser un budget familial. Pourquoi ne pas demander une consultation budgétaire à une Association coopérative d’économie familiale (ACEF)? C’est souvent gratuit. Il y a également des consultations budgétaires à domicile pour les aînés (ACEF de Laval). Certaines vendent des logiciels à peu de frais (budget express pour 12 $) et offrent des cours ou des guides pour élaborer un budget. 

La saison des REER approche. Mais pour cotiser à son REER et penser à la retraite, il faut aussi en avoir les moyens. Cette année, n’attendons pas après les autres et prenons en main nos finances personnelles. Demandons de l’aide, s’il le faut.
 
Qu’en pensez-vous?

3 réflexions sur « N’ayons pas peur du budget! »

  1. Budgétériser, c’est le début de se réduire à une entité économique… la simplicité volontaire me semble moins perverse… et laisse le regard libre de regarder les grands enjeux…
    Comme dans 8 miles… Emminem travaille dans une usine de pièce automobile… ce qui symbolise le travail dure… Au Québec, on a eu Hyunday qui traitait son personnel avec si peu d’égard que le qualificatif serait trop cru pour ce site… Hyunday aurait préféré importer leur gentil personnel d’Asie aussi…
    Là, Warren Buffet investit en Chine et la Chine achète l’industrie automobile de Détroit… C’est la guerre des classes…
    Avec les œuvres caritatives de Warren, vous n’aurez pas besoin de budget… tout sera gratuit, pour vous, de la soupe populaire à l’hôtellerie de l’armée du salut…
    Moi je prône la simplicité volontaire et l’investissement… le travaille rend libre …

  2. La véritable difficulté du budget c’est de le maintenir. Si le revenu d’un couple se situe aux environs de $100,000.00, il n’y a pas véeitablement de diffilcultés autres que l’ajustement constant. Au-dela de ça, pas la peine d’en parler. En deça, hum…le budget devient une prouesse constante. Que j’aie $1.00 dollars ou 1 million de dollars à la banque, le prix de l’épicerie minimum sera le même. La fluctuation des
    coûts est mortelle pour un revenu minimum. Disons que ce revenu, par mois, se situe aux environ de $400.00 à $800.00 pour les assistés sociaux et de $1,500.00 pour les retraités. La moindre annonce d’augmentation de prix sur des produits essentiels fait paniquer.

  3. Budgétiser, hum! à l’évidence ce mot prend presqu’un autre sens selon qu’on est riche ou pauvre.
    De toute façon, pensons à Jean de la Fontaine et à sa fable « La poule aux oeufs d’or ». Consolons nous le riche finira par étouffer la poule que nous sommes et n’aura plus rien à en tirer. Le riche n’est riche que par référence aux pauvres. Le riche est un parasite qui vit au crochet de la classe ouvrière. Le riche maintiendra dans la merde le plus de gens possible dans cet état. Il le fera en étant toujours en avance sur le pauvre. Le pauvre demande une augmentation parce que le coût de la vie augmente. Le riche augmente le prix de vente de ses produits parce que les salaires augmentent.
    Il n’y a qu’une seule clef de liberté possible. LA SIMPLICITÉ VOLONTAIRE. C’est une utopie à 99.99%. Autant dire une utopie, point final!
    Tant que l’individualité sera forte, le riche sera fort. N’oublions pas que les prix à la consommation
    sont régit par l’offre et la demande. L’individualité fait le jeu du riche.
    La poule que nous sommes est tellement étouffée que le marché de l’automobile, entre autres, en subit les contrecoups. Et c’est là un exemple flagrant de l’offre et de la demande. Évidemment ce n’est simple qu’en apparence, mais vu à très haulte altitude, nous sommes comme des bactéries dans un milieux aqueu lui même contenu dans une machine circulatrice. C’est un immense biotope ou encore mieux un macro-écosystème dont nous n’avons pas le controle.
    Disons que de nouveaux joueurs entrent dans la partie depuis 60 ans. Les joueurs sont différents
    mais le jeux reste le même.

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