Économie québécoise: soyons optimistes!

Argent_Banque_IS Par Sophie Stival

Les politiciens passent un mauvais quart d’heure au Québec. Nos finances publiques sont dans le rouge. La classe moyenne est furieuse. Mais consolons-nous un peu. En 2010, le marché de l’emploi a connu une année faste. Selon plusieurs économistes, le Québec devrait connaître une année somme toute positive.


Grâce à l’ajout de près de 25 000 emplois en décembre, le Québec a réussi à créer plus de 100 000 emplois l’an dernier. Nous avons récupéré tous les emplois perdus pendant la récession et en avons même créé    70 000 de plus. Le taux chômage, quant à lui, a terminé l’année à 7,6 % alors qu’il était à 8,4 % un an plus tôt.

L’Indice précurseur Desjardins (IPD) a connu 2 hausses consécutives (en octobre et novembre), ce qui encourage les experts.  Cet outil d’analyse tente de prévoir l’évolution de l’économie québécoise. Il serait le seul outil du genre au Québec. Bien qu’il ne soit pas parfait pour prédire les points de retournement de l’économie, cet indice fournit des informations intéressantes sur certains secteurs spécifiques.

Selon cette récente étude économique de Desjardins, le ralentissement de nos exportations internationales et avec les provinces a été responsable de l’important déficit commercial enregistré au 3e trimestre 2010 (record de 2002). La croissance de nos échanges dépend de la force de notre dollar canadien. Si ce dernier est trop fort et que nos voisins du Sud connaissent d’autres difficultés économiques dans les prochains mois, ça risque de retarder un peu la reprise des exportations, rappelle Desjardins.

Les consommateurs québécois continuent de dépenser, mais il faudra surveiller l’impact de la hausse de la TVQ sur la croissance de ces dépenses. Puisque les taux d’intérêt demeurent très bas historiquement et que notre inflation demeure contrôlée, c’est d’un bon augure.    

Secteur de la construction
Les économistes de la Banque Scotia prévoient que « le secteur de la construction va demeurer l’une des principales locomotives de la croissance » au Québec au cours des prochains mois (perspectives provinciales). Les dépenses en infrastructures continueront également de stimuler notre économie. Souhaitons qu’en 2011, ces nouvelles dépenses en infrastructures soient justifiées et productives.   

« Grâce à des investissements dans des projets industriels, notamment dans le secteur des métaux de première fusion, à l’expansion de l’industrie minière et à des projets hydroélectriques de longue haleine, le monde de la construction ne manquera pas de dynamisme », peut-on également lire dans cette recherche.

Les matières premières demeurent la clé de notre succès, semble-t-il. L’aluminium, les mines et le gaz seront encore à l’ordre du jour en 2011. Souhaitons que l’ensemble des citoyens profite de ces retombées.

Qu'en pensez-vous?

5 réflexions sur « Économie québécoise: soyons optimistes! »

  1. Malgré la lenteur de la CSeries Bombardier va bien car il réussit à vendre ses autres appareils. L’aéronautique va tout de même assez bien.
    C’est le moment ou jamais pour les entreprises de s’équiper de nouvelles machineries et de nouveaux équipements en raison d’un dollar fort dans le but d’être plus productif car autrement…
    L’audace et le timming sont les clés du succès lorsque notre dollar prends de la force car un dollar faible rends paresseux et developpe une mentalité d’assisté sociaux ce qui est fatal en économie.
    Si Bombardier à si bien réussit c’est à cause d’un homme Laurent Beaudoin, ce sont des hommes et des femmes de cette trempe qui possèdent l’audace et la ténacité nécessaire à la réussite qui font le succès d’une économie.
    La plus grande richesse du Canada c’est sa population, ses individus c’est pourquoi il importe de résoudre nos problème d’éducation, les garçons ont de la difficulté à réussir. Simplifions les choses en les groupant dans des classes pour garçons et au diable l’idéologie des derniers 50 ans.
    Dans mon temps on faisait les choses plus simplement, et on réussissait très bien, il n’y avait pas tous ces dinausaures au Ministère de l’éducation qui nous coûtent une fortune et qui bloque la réforme de la simplicité. Dommage.
    L’avenir appartient à ceux qui ont de l’audace.
    Ce que je souhaite aussi c’est un gouvernement qui aura la sagesse de modifier le Code du travail les syndicats ont trop de pouvoir et cela fait fuir les investisseurs. Ce n’est pas normal que le Québec reçoive de 2 à 3 fois moins d’investissements que le reste du Canada.
    Une grande partie de la réduction du chômage est du aux investissement en transport/infrastructure et le gouvernement ne pourra pas maintenir longtemps ce rythme faute d’argent qu’il devra rembourser de toue façon, sinon les Banquiers….

  2. L’industrie de la construction marche fort avant les élections… çà finance le parti et injecte de l’argent dans l’économie alors les gens pensent que çà va bien et soutiennent le gouvernement en place…
    Le fait que le Québec reçoivent peu d’investissement est troublant car il y a un cercle vicieux… moins il y a d’entreprise… plus on les taxe… plus on les taxe… moins elles viennent… en faits, elle partent à Memphis et c’est l’opportunité de voyages en Suède pour nos fonctionnaires…
    À l’heure de l’économie du savoir, le Québec qui ne reçoit d’investissement que pour l’extraction de ses matières premières semble déjà avoir perdu la game…
    Je pense qu’on est dans une misérable situation de contentement… nos politiciens sont corrompus, nos polices trop débiles pour les pogner, les avocats sont des prédateurs qui sont plus intéressés à vider les gens qu’à résoudre les problèmes… le système judiciaire est complaisant à outrance: le film law-binding citizen montre çà… nos fonctionnaires nous écrasent cyniquement avec leur guerres de cloché tps-tvq et tout: inspection du bâtiment aux 3 paliers… etc…
    On voit Harper qui songe sabrer la loi sur le financement des partis politiques… le lège du Très Honorable Jean Chrétien qui a utilisé sa dernière force dans l’intérêt du peuple et laissé le parti libéral déchiré entre les justes et ceux qui maitrisaient la perception… donc on peut se consoler que la bêtise est aussi de ceux qui disent apprécier leur différence…
    Ici, ce sera bientôt comme l’Afrique avec le fuel pour les camions qui véhiculent les ressources et un peuple de BS écrasé par le gouvernement et les forces de sécurité… C’est toujours comme çà dans les économies de matières premières… L’État se sent en propriété des redevances contrairement à quand c’est perçu dans une économie technologique avec des idées de développement de la main d’œuvre…
    Les institutions du Québec sont misérables. Le peuple est bon. Être optimiste est d’avoir confiance dans le changement…qui doit avoir lieu… et s’y livrer sans crainte…

  3. Si les statistiques et les figures disaient TOUTE la vérité, rien que la vérité……ce serait merveilleux.
    On nous dit avoir créé 100,000 emplois…de la poudre aux yeux!
    Depuis 20 ans on en a créé des emplois. Est-ce que le taux de chômage a diminué depuisce temps?
    Jadis, 50 hommes creusait une cave. Aujourd’hui, un homme, avec une pelle mécanique remplace
    ces 50 ouvriers. Après ça on se pète les bretelles « D’AVOIR CRÉÉ » des emplois, en mécanique, en
    chaine d’assemblage, en soudure etc…..on a rien créé, calvaire! On a modernisé. Les nouvelles
    technologies exigent ces déplacements de maind’oeuvre avec une nouvelle formation.
    On nous dit que le chômage est en baisse et en même temps on omet de dire que les assistés sociaux sont en hausse. Ou encore que’une partie de notre maind’oeuvre se déplace vers l’Alberta
    dans le domaine des sables bitumineux….etc…..

  4. Le seul avantage d’un outil d’analyse est sa rapidité d’exécution. C’est déjà beaucoup, bien sûr!
    Le résultat est en fonction des éléments intégrés. Plus il y a de valeurs en cascades ou interdépendantes, plus les résultats peuvent être réalistes ou faussés. C’est comme les prédictions météorologiques et les scénarios dans divers programmes de projections.

  5. Un commentaire qui me vient à l’esprit, au Québec on s’est opposé au Suroit centrale devant produire de l’électricité à partir du gaz, on s’oppose férocement au nucléaire, on s’oppose au charbon et avec raison (pluie acide) on s’oppose au pétrole comme producteur d’énergie électrique et on s’oppose au gaz de schiste.
    Le problème c’est que on importe de l’électricité produite par du gaz, du pétrole, du nucléaire et du charbon. Et aucun écolo ne s’y oppose. Silence total.
    Les Steven Guilbault, les Daniel Green, les les André Bélisle, mène le gouvernement par le bout du nez parce que le gouvernement n’a pas le courage de le faire.
    On exporte notre argent pour la donner à ceux qui font ce que l’on devrait faire. Le Suroit aurait permi à nos travailleurs de faire de l’argent le temps de la construction et par la suite de garder une partie de l’argent chez nous (en partie le gaz étant importé) puisque les coûts de production sont plus bas que l’importation.
    Si nous sommes si pur et si nous nous refusons de produire de l’électricité à partir de ses sources pourquoi alors l’importer d’ailleurs alors qu’elle est produite par justement ces sources polluante???
    Enlever le gaz, le nucléaire, le charbon ( ce qui serait souhaitable), le pétrole, l’éthanol et vous n’avez plus de civilisation. Sans énergie il n’y a plus de civilisation, on retourne à Vercingétorix et Jules César.
    Souvent on entends dire que cette année on a fait mieux que l’Ontario, au bout du compte on a plus de chômeurs, moins d’investissements étranger.
    Enlever Hydro-Québec et l’investissement tombe à moins de 5 milliards ce qui est des pinottes.
    Enlever les investissemnts en infrastructures il reste moins de 2 milliards d’investissement, et le peuple Québécois qui est encrore de plus en plus exigeant défonce la caisse avec la complicité des syndicats.
    Et Pauline Marois qui demeure silencieuse sur toute la question économique, nous radotte encore un référendum dont nous ne voulons pas majoritairement et vous avez une partie des cause de la stagnation du Québec, l’orgueuil du P.Q. qui ne veut pas abandonner son projet.
    La solution, le courage de faire ce qui doit être fait réduire la fonction publique de 25 % accdepter tous les inconvénients qui s’en suivront, arrêter d’exiger ce que l’on ne peut se payer.
    Assainir nos finances avant que les Banquiers nous force à le faire.
    Diminuer les taxes d’au moins 15%, 54 % de taxes c’est du vol et ça fait fuir ceux qui ont le fric pour investir.

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