Comment pensent les riches?

Par Sophie Stival

Hommedaffaires_IS La dureté du mental, ça vous rappelle des souvenirs? C’est la célèbre réplique de Marc Messier dans le film Les Boys, bien sûr! C’est également une traduction toute québécoise de l’expression «mental toughness» qu’affectionnent les sportifs. Mais en finance, il existe aussi des gourous qui croient au pouvoir du mental!

Selon l’auteur à succès, coach et conférencier américain Steve Siebold, c’est en observant les gens qui excellent dans leur domaine qu’on peut mieux comprendre comment ils y sont arrivés. Et le mental y est pour beaucoup, croit-il.


Dans son nouveau livre, How Rich People Think, l’auteur explique les comportements et manières d’être des gens riches vis-à-vis l’argent. Il faut préciser que l’homme a plus de 20 ans de rencontres et d’entrevues derrière la cravate.

Selon lui, ce qui distingue les riches de la classe moyenne se résume essentiellement en cinq points (extraits de son livre publié dans le Globe and Mail).

Je vous en propose un qui m’a paru intéressant :

Les riches souhaitent accumuler, la classe moyenne souhaite plutôt épargner

La peur de perdre de l’argent et l’incertitude quant à l’avenir poussent la classe moyenne à penser uniquement aux moyens de protéger son pécule (approche défensive). Bien que les gens qui réussissent comprennent l’importance d’épargner et d’investir, leurs efforts sont davantage dirigés vers l’accumulation de capital (patrimoine) notamment en se concentrant sur ce qu’eux ont de mieux à offrir (leur travail au quotidien) et en sachant comment résoudre les problèmes qui jalonnent leur parcours.

Lorsqu’une correction boursière survient, les gens en général paniquent. Pour récupérer ces pertes, ça pourra parfois leur prendre de nombreuses années. Bien que les plus avisés aient subi les mêmes pertes, ils se remettent très vite de ce revers de fortune en prêtant attention aux opportunités financières qui se présentent lorsque tout le monde est gelé par la peur de perdre davantage.

Alors que la vaste majorité vend par peur de tout perdre, ceux qui sont des battants achètent dans une perspective de long terme, ce qui leur sera souvent très profitable, explique Steve Siebold. Les riches qui le deviennent par eux-mêmes ne craignent généralement pas de prendre des risques calculés puisqu’ils ont confiance en leur capacité de « se refaire » en cas d’échec. 

Généralement, les gens se concentrent sur le possible coup de circuit financier alors que le gagnant investi sagement son épargne tout en se concentrant sur ce qu’il sait le rendra riche : ses revenus de travail ou son gagne-pain. En bref, on met peut-être trop d’énergie à vouloir faire fructifier rapidement notre petit pécule au lieu de réfléchir aux moyens de changer sa situation (se mettre à son compte, développer une nouvelle idée, penser comme les riches), dit Steve Siebold.

Plus facile à dire qu’à faire, me direz-vous. Oui, mais quand on a une bonne idée, une vision, un rêve, parfois ça vaut la peine de foncer et prendre des risques. Et pourquoi ne pas mettre son projet en œuvre en tirant le maximum des ressources à notre disposition? Les Québécois ne sont pas nés pour un petit pain, prouvons-le.

13 réflexions sur « Comment pensent les riches? »

  1. voila comment ils pensent les riches, a propos de nous, les pauvres, par ce que la classe moyenne est chose du passé pratiquement…

  2. fAUDRAIS BIEN ARRÊTER DE SE PLAINDRE ET RELEVER NOS MANCHES, PLUSIEURS RICHES SONT VENU AU MONDE TOUT NU COMME NOUS ET ONT TRIMÉ DUR SANS RELÂCHE POUR RÉUSSIR, IL FAUT SAVOIR FONCER AU BON MOMENT ET POUR ÇA IL FAUT ÊTRE ÉVEILLÉ EN TOUT TEMPS.

  3. C’est tout a fait vrai, plus tu travaille fort et persévérant dans tes projets plus tu as de la chance de réussir. Par contre. il y’a un pourentage de gens qui sont nés riches ou on hériter qui ont la chance de leur bord….

  4. Cliché comme article…
    Les riches ne mettent pas leur dernier dollar sur la table…
    Les entrepreneurs n’aiment pas le risque mais voient les opportunités…
    On battît une fortune comme Jean Coutu ou Bouchard de Couche tard.
    La bourse payent surtout les transigeurs… que ce soit Paul d’Investor’s group ou les constructeurs de fond mutuel… ce qui va jusqu’à Madoff…

  5. « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner. »
    WARREN BUFFET, milliardaire américain, 1ère fortune mondiale en 2008.

  6. « Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. »
    DAVID ROCKEFELLER
    Interview dans Newseek en février 1999.

  7. « Je décrirais plutôt la GLOBALI$ATION comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut pour le délai qu’il veut, de produire ce qu’il veut, de rechercher ses matières premières où il veut et de vendre ses produits où il veut, en s’embarrassant le moins possible des droits des travailleurs et des accords sociaux. »
    PERCY BARNEVIK
    PDG de ABB, membre du GROUPE DE BILDERBERG et de l’EUROPEAN ROUND TABLE.

  8. AMI (Accord Multilatéral sur l’Investissement)
    L’AMI est un accord économique international négocié dans le plus grand secret depuis 1995 sous l’égide de l’OCDE, et dont les conséquences constituent une menace sans précédent pour la démocratie.
    Les médias, qui appartiennent pour la plupart à des multinationales favorables à l’AMI, ont été d’une extraordinaire discrétion sur l’existence et le contenu de ce traité, malgré sa portée historique.
    Le principe central de l’AMI est de créer tout un ensemble de droits nouveaux pour les multinationales, au détriment des états et des populations, et sans aucune obligation en contrepartie.
    Les dispositions de l’AMI permettraient notamment à une multinationale de traîner un Etat en justice (devant une nouvelle juridiction internationale prévue par le traité) dès lors que des réglementations de cet état créent des différences de traitement entre les investisseurs nationaux et étrangers, ou encore si ils créent des conditions de concurrence déloyale.
    Ces dispositions semblent anodines, mais leur portée touche presque tous les domaines de l’intervention des Etats. Ainsi, les lois en matière de protection de l’environnement pourront être annulées si elles sont plus sévères que dans d’autres pays où l’investisseur est établi. De même, les subventions versées par les états au secteur culturel, ou à l’éducation publique, sont autant de conditions de concurrence déloyale par rapport à des pays où ces secteurs ne sont pas subventionnés par l’état.
    Avec l’AMI, les « investisseurs » pourront exiger l’annulation des lois nationales, et obtenir des états une indemnisation financière du préjudice subi.
    Concrètement, l’AMI signifie l’abdication des Etats en faveur des multinationales, et la fin de tout pouvoir réel des gouvernements élus. Il signifierait la fin de la démocratie, en vidant le bulletin de vote de tout contenu réel.

  9. Je me suis lancé dans l’immobilier locatif, il y a 2 ans. J’ai augmenté ma valeur net de plus de 200 000$. J’ai du passé par dessus mon éducation familliale et mes nombreuses peur. Je vous laisse la RRQ, pour moi ça sera liberté 45.

  10. Si je gagnais entre 300000 et 1 million par année, je n’aurais aucune peine à en investir à haut risque et à m’amuser à prendre des chances; le problème de la classe moyenne est qu’elle n’a pas les moyens d’en perdre puisque la classe moyenne vit aujourd’hui de paye en paye…grâce aux prix ridicules des maisons, des autos, vêtements, etc.

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