Marketing écolo: ne pas noyer le poisson!

Poisson La nouvelle en a surpris et réjouit plusieurs. D’ici 2013, Loblaw cessera la vente de tous les poissons menacés d’extinction. Le géant alimentaire s’engageait déjà dans cette voie en mai dernier en souhaitant dans le futur s’approvisionner en produits de la mer qu’auprès de sources durables (plan d’action).

L’épicier a déjà retiré de ses étalages le bar du Chili, le requin, la raie et l’hoplosète (roughy) orange. Une petite affiche placée dans un présentoir vide explique, par exemple, que cette espèce n’est pas offerte puisqu’en danger d’extinction. On suggère alors un produit alternatif. Pas fou comme idée…

Comment doit-on interpréter le geste de la plus grosse chaîne d’alimentation au Canada? Simple coup de marketing ou vraie vision écolo?


Il semble clair que Loblaw a cédé aux nombreuses pressions des environnementalistes. Comme plus grand distributeur de produits alimentaires au Canada, l’épicier a préféré s’allier ses détracteurs plutôt que de se les mettre à dos. En s’associant avec des partenaires comme le Fonds mondial de la nature, Greenpeace et d’autres experts et scientifiques en conservation marine, Loblaw joue la carte du marketing écolo.

Mais soyons réalistes. C’est l’opinion publique qui est en premier lieu ciblée. Protéger l’environnement est à la mode. En retirant tranquillement de ses tablettes les espèces menacées d’extinction, Loblaw souhaite en premier lieu séduire les consommateurs, tant mieux si ça se fait en protégeant l’écosystème aquatique.

Il reste que le plus gros joueur de son industrie montre l’exemple et joue son rôle de chef de file. Souhaitons seulement que Loblaw aille encore plus loin en s’attaquant également au problème de suremballage d’un trop grand nombre de produits. Les comptoirs de produits bio en souffrent particulièrement, ce qui est un non-sens. Si le marketing écolo a la cote, pourquoi ne pas en profiter? Tous y gagneront au change.

Qu'en pensez-vous? Le marketing écolo influence-t-il vos choix de consommation?

Une réflexion sur « Marketing écolo: ne pas noyer le poisson! »

  1. J’en peux pu et j’en veux pu de suremballage,,,, quand est ce qu’on va cesser de faire des trucs en plastique,,, ca devient une denrée de plus en plus rare l’essence,, non?? et en plus la terre en a besoin pour son propre équilibre.
    Allez hommes de la terre pensons à notre survie,, ils nous restent combien de temps sur la terre??? Voilà la question que je me pose,,, si nous continuons de cette façon ,, ce ne sera pas long aux nombres d’habitants sur la planète. Il faut faire vite sinon…

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