L’agriculture urbaine: pour ou contre les poules ?

IStock_000013773589XSmall[1] L’agriculture urbaine fait beaucoup jaser les citadins du Québec cet été. Il faut dire qu’on a pas mal élargi le concept original. Au-delà du petit jardin cultivé en ville, il est maintenant question de poules pondeuses et d’élevage d’abeilles!

Quand on sait qu’une large part de la croissance démographique des pays en développement sera concentrée dans les villes d’ici 2030, la notion d’agriculture urbaine prend alors un tout autre sens… Même les grandes agglomérations des pays riches adoptent aujourd'hui un petit côté fermier (Vancouver, Seattle, Los Angeles, Chicago…). Alors pourquoi pas nous? Quels sont les objectifs d’un tel type d’agriculture? Pour ou contre? À vous de décider!


Déjà en 2005, on évaluait que l’agriculture urbaine contribuait à nourrir 700 millions de citadins, soit 25 % de la population mondiale urbaine (chiffre de la FAO). Selon le Centre de recherche pour le développement international, ce type d’agriculture contribue notamment à une meilleure gestion des déchets, à un meilleur approvisionnement en eau et à une meilleure utilisation du territoire. Ceci dans le but de permettre aux habitants de manger à leur faim, d’être en meilleure santé et d’augmenter leur revenu.

Avantages des jardins communautaires

Mais on s’entend, la sécurité alimentaire est un défi moins important chez nous que dans les pays pauvres. Quels sont les avantages pour le Québec d’adopter une agriculture urbaine?

• Les jardins communautaires permettent aux gens de manger des fruits et des légumes frais à faible coût. C’est bon pour la santé!
• Les citadins peuvent socialiser (personnes âgées notamment) tout en travaillant au grand air.
• Transformer sa pelouse ou un terrain vacant en potager ne nécessite pas de gros investissements pour les municipalités et leurs citoyens. Ces jardins ou parterres fleuris verdissent le paysage urbain et l’embellissent. Personne ne peut être contre ça. 
• Enfin, on dit que ces jardins réduisent le bruit et augmentent la qualité de l’air.

Et les poules pondeuses?

Le débat que suscite l’arrivée des poules en ville est compréhensible. Si la majorité est pour les jardins communautaires, l’élevage en ville, ça peut faire peur. Au-delà de l’affrontement qui oppose le Collectif de recherche en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable (CRAPAUD) et d’autres petits groupes (Montréal sans poule, par exemple), il faut déterminer quels seraient les conditions d’élevage et les dangers (s’il y a) sur la santé et la sécurité du public d’accepter des poules pondeuses en ville.

Mettons de côté nos préjugés et nos croyances afin de peser équitablement les « pour » et les « contre » de cette question. Demandons à des spécialistes de se prononcer et de chiffrer si possible des points comme

• L’hygiène (nourriture, excréments, l’hiver on fait quoi?)
• Le bruit (le coq chante, mais pas la poule…, quand ça pond, etc.)
• Les avantages ou inconvénients économiques (réduction des coûts de transport)
• Les avantages ou inconvénients environnementaux (réduction de CO2)
• Autres

Qu’en pensez-vous?

Voici quelques textes qui débattent du sujet :

 

18 réflexions sur « L’agriculture urbaine: pour ou contre les poules ? »

  1. Je suis POUR!
    Élevée de la bonne façon, la poule étant omnivore est un « composteur » naturel (vous pouvez la nourrir en partie de vos restants de table), elle peut devenir un prédataur redoutable d’insectes nuisibles dans votre potager (même une souris peut être au menu). Moins bruyante qu’un perroquet, très intelligente (contrairement à la croyance populaire), sociable, elle peut devenir un animal de compagnie surprenant pour de jeunes enfants.
    Naturellement l’avantage no.1 est de pouvoir consommer des oeufs de qualité supérieur à ce que vous pouvez obtenir au supermarché.
    Une ville en France donne gratuitement deux poules par famille pour encourager les gens a composter les restants de table au lieu de les jeter dans le bac à ordures ménagères.

  2. l`es sez donc au jen de la campagne ce qui est au jen de la campagne et ci non venner vivre en campagne

  3. Il faut rêver pour penser à élever des poules à Montréal. Une poule aura besoin d’un endroit chauffé en hiver. Une poule ne mange pas que des restes de table. Une poule ne mange pas que les insectes au jardin, il faudra lui fournir du grain. Une poule ne dure pas éternellement. Qui donc la tuera quand ce sera le temps. Combien de citadins savent s’y prendre pour arranger une poule. Même en petite quantité, le fumier de poule dégage de l’ammoniaque. Les crottes de poules sur le terrain c’est peut-être de l’engrais mais c’est aussi de la merde et aimeriez-vous y mettre les pieds.
    Je vis dans un milieu rural qui s’urbanise de plus en plus et c’est de plus en plus difficile d’avoir des poules, les voisins ne veulent pas entendre chanter le coq mais comment avoir des poulets sans mâle dans la basse-cour?
    Les élevages québécois fournissent des oeufs de qualité, l’élevage de poules en ville est une lubie.

  4. Je crois que la grippe aviaire est née d’une trop grande proximité gênante à détaillée… entre la poule et l’homme…

  5. Pourquoi se limiter aux poules pondeuses ?
    L’élevage de lapins alors ?
    Nous allons, un jour, considérer aussi l’écureuil et le rat.
    Je demeure récalcitrant pour le chien et le chat si je sais ce que je mange.

  6. Je viens de réaliser un rêve d’enfance, j’ai six poules, en gaspésie mais j’aimerais donc en amener au moins deux lorsque je repars pour l’hiver à Québec, contrairement à ce que l’on pense, une poule demande très peu d’entretien ,est d’agréable compagnie, sans compter les oeufs frais, pour nous c’est une thérapie. Il suffit de bien s’organiser. Il y a bcp trop de restrictions dans nos villes, il suffit d’imposer des normes et de les faire respecter, pourquoi payer les pots cassés pour tout le monde alors que bien des gens sont encore responsables.???

  7. je ne suis pas d’encore les poulaillier apporte beaucoup de vermine donc les poule ou autre doivent etre eleve en campagne et non dans nos ville, nous avons de la difficulté a montréal a faire respecté le reglement de propreté donc voyer vous sa des poule en ville l’enfer commence.

  8. Bonjour Nicole Duguay! Vous pouvez maintenant amener vos poules à Québec! C’est permis!
    Moi je suis pour les poules en ville! J’ai 2 poules et ce sont d’agréables animaux de compagnie pour les enfants et nous, en plus d’être utiles. C’est très facile d’entretien, le fumier de poules est un excellent compost, et l’hiver venu il est très facile de trouver un agriculteur pour les mettre en pension, ou bien de les vendre ou de leur procurer un abri légèrement chauffer : les poules peuvent très bien vivre dans un endroit frais à condition d’éviter les courants d’air et d’être au sec et de leur fournir de l’eau qui ne gèle pas!!!
    Ils vont sortir tout plein d’arguments contre les poules en ville, mais les même arguments pourraient s’appliquer aux autres animaux chiens, chats, rongeurs… L’euthanasie, les excréments (ceux des chiens et chats vont à la poubelle, donc pas très écolo), les zoonoses (les chats transportent bien plus de maladies transmissibles aux humains que les poules, idem pour les rongeurs), le bruit (une poule fait moins de bruit qu’un chien), les poules errantes (et puis quoi encore, il y a bien plus de chats errants, si je trouve une poule errante vous pouvez être surs que je la garde!!!). D’après ce que j’ai pu lire, ceux qui sont contre sont pour la plupart végétarien ou bien on peur des animaux…

  9. Oui je suis pour les poules en ville,ça me permettra sans doute d’avoir ma vache à lait dans ma cour.

  10. Non je suis contre l’idée de remettre les poules a la ville , juste a regardé ce qui ce passe avec les chiens

  11. Oui. je suis POUR, ce n’est pas difficile d’elever une poule. J’ai hate de manger une bonne soupe (une vrai)…..

  12. je demeure en banlieue nord de montréal, et j’ai des poules chez moi , les poules ce garde toute l’année , meme l’hiver par temps froid a condition quelle soit a L’abri du vent et de la pluie. de l’eau fraiche et de la mouléé ou des restant de table et vous aurez de bon oeufs a manger et de joyeux compagnon pour vos enfants , moin couteux et plus facile a entretenir q’un chien ou un chat. ce serais un bon départ pour instruire et ramenez sur terre ceux qui dénigre la banlieue et qui n’ont pas connu autre chose que du béton ou la rue st-catherine avec un autre genre de poule ???????????.

  13. Et pour les défenseurs des droits et bien-être des animaux, je suis sure que mes poules sont plus heureuses dans ma cours que celles qui fournissent les oeufs de l’épicerie qui sont dans des cages de 2 pieds cubes éclairées au néons!!!! C’est bien beau les oeufs d’oeuf de poules bio en liberté (et encore elles ne sont pas dehors et n’ont pas une grosse superficie de plancher) à 6$ la douzaine, moi ça m’en coûte 1$ la douzaine, plaisir en plus!!!!

  14. je suis contre car trop de gens n ont pas le respect des animaux et on se retrouvera avec des problèmes semblables aux usines à chiots.La maltraitance des animaux est déjà assez compliqués à contrôler il ne faudrait pas en rajouter.Ils serait plus sage et intelligent de voir à changer les lois des producteurs et les obliger à respecter ces pauvres animaux qui donnent leur vie pour nous nourrir.

  15. il y a des gents spécialiser pour ça ,commencer donc par leur faire tenir leur ruelles propre , et ceux qui vont en profiter c est certaint restaurateur je dit bien certaint restaurateur ,une autre idée génial du maire tremblay je suppose . plus les pleintes mr les policier attention poule du voisin sur le terrain de mr xxxx

  16. Si vous désirez vivre en ville, il faut vivre en citadin.
    Si vous préférez la campagne, c’est que vous n’êtes pas fait pour la ville.
    Une basse-cour en campagne c’est merveilleux, en ville ce n’est pas l’endroit.

  17. Malheureusement j’ai vécu 4 ans en campagne et les gens de la campagne sont devenus des banlieusards, qui polluent, font du bruit, sont irrespectueux et eux aussi intolérants aux animaux. Ils ont pété ma bulle de vie tranquille à la campagne en harmonie avec la nature. Aujourd’hui je suis en ville, j’ai 2 poules, un terrain de 20 000 pieds carrés, avec un seul voisin et une forêt qui m’entoure. J’ai la tranquilité, mes poules ne dérangent personne et tout le monde est content, poules comprises. Je pense qu’il faut agir aussi avec bon sens et civisme. Qu’elqu’un qui aurait un terraint de 3000 pc et 12 poules, ça pourrait incommoder les voisins. Moi j’ai consulté mon voisin d’abord, il était d’accord à ce que j’ai des poules. Il aurait même voulu en avoir lui même mais avait peu de temps pour ça. Je lui apporte des oeufs de temps en temps et il est bien heureux….

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