Idéal olympique: le sport ou la business?

Vancouver_AP Il y a quelques années, on faisait rimer « idéal olympique » avec « sport amateur ». De nos jours, les Jeux sont davantage un événement qui sert à vendre au monde entier des produits et des services.

Et ça commence par la protection de la marque olympique, une exigence du Comité international olympique (CIO). C’est à croire que le sport est maintenant au service des partenaires commerciaux des Jeux et non l’inverse!

Bien sûr, l’organisation d’un événement d’une telle envergure coûte une fortune. Sans la vente de commandites, de droits de diffusion, de marchandises, de billets et tutti quanti, il n’y aurait pas de Jeux. Et pour que les Jeux olympiques 2010 soient « spectaculaires » et que le COVAN fasse état d’un bilan financier positif, il semble impératif que ses partenaires commerciaux aient l’assurance que « leur investissement sera protégé ».
 
Sur le site de vancouver2010.com, on peut lire un document de 22 pages qui nous explique comment ne pas enfreindre la Loi sur les marques olympiques et paralympiques! Pourquoi est-il si important de ne pas utiliser injustement la marque olympique ? De toute évidence, pour protéger « les droits exclusifs accordés aux partenaires de marketing » des Jeux. Tout ce jargon est pourtant bien loin de l’esprit olympique! 

Pierre Foglia de La Presse résume avec justesse la situation dans un billet récent : « … le problème des Jeux est d’avoir subordonné le sport à la business olympique ». Il explique que la grogne des détracteurs de l’événement sportif n’est pas contre les Jeux eux-mêmes, mais bien contre « cette machine olympique arrogante qui impose ses commanditaires comme le ferait la mafia : enlevez-moi cette annonce de Pepsi (les Jeux, c'est Coca Cola), ce panneau Honda (les Jeux sont GM). Un citoyen qui, pour s'amuser ou provoquer, installerait une pancarte Pepsi sur son balcon pourrait recevoir la visite de la police. La police! »

Du sport ou de la business? Qu’en pensez-vous?

7 réflexions sur « Idéal olympique: le sport ou la business? »

  1. C’est du bussines fait sur les plus faibles : soit les athlètes , les plus fragiles ( qui recevront des médailles pour un travail de focats) alors les plus forts , fabricants d’évènements et politiques qui eux en retireront gloire et fortune , en s’imaginant avoir travailler !
    Savoir organiser et se faire organiser . Voilà les J-O.

  2. Bonjour,
    J’ai tenté de vous faire parvenir un commentaire plus tôt aujourd’hui. Malheureusement, après que je me sois  »enfargé » dans l’onglet ENVOYER, ma version  »brouillon » vous fut expédiée avant que je n’ai pu corriger certaines fautes d’orthographe. Vous serait-il possible de me retourner par courriel ce texte afin que je puisse le réviser avant que vous ne le fassier paraître svp. Je vous en serais très reconnaissant. Merci de votre attention et bonne journée.
    Bien à vous,
    Olivier Jolicoeur

  3. @M. Jolicoeur
    Je n’ai jamais reçu votre brouillon. Je vous invite à m’envoyer votre commentaire à nouveau. Merci.

  4. Pour ma part, je vois les jeux olympiques comme la réunion de l’argent sale, très sale même, et de la drogue. Rien à voir avec l’Esprit Olympique.

  5. Que les gens peuvent ètre négatif, C’est imcroyable
    Que pensez vous de Gaétan Boucher, de Pierre Harvey, de Guillaume Leblanc, de Sylvvie Bernier. etc etc, Les jeux olympiques ont été néfastes pour eux.
    Clément Pelletier Rimouski

  6. Et vous savez à qui ont a confié le mandat d’organiser ces Jeux? A des gens qui pour la plupart ne viennent même pas du Canada (en majorité des américains) et à qui on a donné carte blanche plutôt que de donner la chance à des personnes compétentes d’ici qui disposent du savoir-faire et des aptitudes nécessaires pour en assurer le succès. Le COVAN a manqué une belle opportunité de faire profiter de cette grande expérience à bien des gens talentueux d’ici qui auraient pu ensuite rayonner positivement au sein de leurs communautés respectives grâce à l’acquisition de ce fabuleux bagage d’expérience.
    Aller visiter l’hyperlien ci-dessous et jetez un coup d’œil sur les nationalités des personnes d’influence pour vous en convaincre :
    http://www.vancouver2010.com/fr/nouvelles-olympiques/n/communiques-de-presse/annonceurs–dj-et-artistes-dans-les-gradins-de-renomm%C3%A9e-internationale-enflamment-les-jeux-olympiques-d%E2%80%99hiver-de-2010-et-inspirent-les-spectateurs_190954MP.html
    Vous remarquerez que l’équipe de création attitrée à la production sportive des Jeux est composée en majorité d’américains et que c’est la même chose pour la plupart des personnes responsables des sites de compétitions (dont le titre officiel est ‘’Producteur du site’’).
    Composition de l’équipe de création pour la production sportive des Jeux d’hiver de 2010
    Équipe principale :
    Christy Nicolay (vice-présidente de la production sportive et des cérémonies des vainqueurs) – Long Beach, Californie
    Karla Piper (productrice en chef / site des sports de glace) – Calgary (Alberta)
    Jenifer Wilson (productrice en chef / site des sports de neige) – Ogden Dunes, IN
    Derrick Salisbury (production sportive / transport des athlètes) – Clearwater (Floride)
    Larry Ganson (production technique) – Dallas (Texas)
    David C. Jones (gestionnaire des divertissements) – Vancouver (Colombie-Britannique)
    J’en sais quelque puisque je suis moi-même passé bien près de vivre ‘’La Grande Aventure Olympique’’ après avoir été recommandé au COVAN par Canada Snowboard (autrefois connu sous le nom de Fédération canadienne de snowboard ou CSF). Malheureusement, après avoir participé à l’événement test fantoche de Cypress mountain en février 2009 durant l’étape de la Coupe du monde précédant les JO, les gens de ce comité de ‘’création’’ se sont fait un plaisir de m’inviter à rester chez moi pour les épreuves Olympiques (même scénario pour l’autre canadien qui avait tenté sa chance à titre d’annonceur avec moi lors de cet fameuse Coupe du monde qui fut qualifiée de véritable fiasco).
    Peut-être que mon expérience à titre de maitre de cérémonies lors des épreuves de Coupe du monde depuis les 7 dernières années à Québec (et à celle de Calgary il y a de cela quelques semaines…) n’a pas suffit? Mais peut-être aussi que le COVAN aurait pu mettre un peu plus l’accent sur le talent ‘’local’’ (sans non plus tomber dans des excès de xénophobie débile ou de nationalisme aveugle…).
    Et ça, c’est sans embarquer dans le débat du français qui était tout au long de la préparation de ces jeux et qui semble encore à ce jour tristement bafoué ainsi que des supposés ‘’ratios’’ de contenu anglophone vs francophone que devaient tenir compte dans leurs discours les annonceurs engagés pour les épreuves Olympiques. Inutile de dire que le 50-50 était loin d’être un objectif visé…
    Une grosse business avant un grand rassemblement sportif? Mets-en! Mais si au moins cette business avait pu profiter à plus de gens d’ici… Bravo tout de même aux athlètes qui, comme j’ai pu le constater de visu lors des épreuves de sélection nationale, brillent par la pureté de leur dévouement. Bonne chance à ceux-ci.
    Olivier Jolicoeur
    Note additionnelle – Équipe d’annonceurs sélectionnés pour les compétitions de surf des neiges :
    Maria McNulty (directrice du site / surf des neiges) – Park City (Utah)
    Brad J Lilley (annonceur hôte, surf des neiges / ski acrobatique) – Ventura (Californie)
    Preston Strout (annonceur / surf des neiges) – Portland (Oregon)
    Chris Bachmann (annonceur francophone / surf des neiges – Feldmeilen (Suisse)
    Mike (DJ Naka G) Nakagawa (directeur musical-DJ / surf des neiges et ski acrobatique) – Aspen (Colorado)
    Joanna Majcherkiewicz (artiste dans les gradins / surf des neiges) – Calgary (Alberta)

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