Fraude: délocaliser son travail en Chine

PauseISPar Sophie Stival

Passer la journée à surfer sur Internet à l’insu de son employeur. Impossible, me direz-vous. C’est pourtant l’« exploit » qu’a réalisé un programmeur américain. Et c’était pas mal payant, semble-t-il.

Selon le Courrier International, l’employé d’une société d’infrastructures a carrément sous-traité son boulot à des consultants en informatique chinois!

Le stratagème consistait à déléguer ses tâches en envoyant par Fedex ses cartes d’identité et ses mots de passe afin que les Chinois puissent se connecter au réseau de l’entreprise. 

L’homme, nommé Bob, gagnait un salaire dans les six chiffres et payait 20 % de ses revenus à ses nombreux sous-traitants. Pendant plusieurs trimestres, il a été le programmeur le plus performant de la firme. En réalité, il perdait ses journées à fureter sur le web.

Journée type du programmeur 

  • 9h : arrivée au bureau, surfe sur le site REDDIT pendant quelques heures
  • 11h30 : lunch
  • 13h : magasinage en ligne sur Ebay
  • 14h : navigue sur Facebook, Linked In
  • 16h30 : compte-rendu quotidien à ses patrons par courriel
  • 17h : retour à la maison

L’entreprise a découvert le pot aux roses quand elle a mis en place un réseau virtuel sécurisé permettant aux employés de faire du télétravail, rapporte le magazine en ligne The Register

On a alors dénombré des connexions régulières au serveur avec les identifiants de Bob, mais en provenance d’une société située à Shenyang, en Chine.

L’informaticien ne travaille évidemment plus pour cette firme…

Une réflexion sur « Fraude: délocaliser son travail en Chine »

  1. La seule faute de ce programmeur a été de divulguer ses mot de passe et
    nom d’utilisateur.
    Pour le reste, il était payé et le travail se faisait.
    Les entreprises donnent des sous-contrat à des entreprises chinoises, pourquoi pas les individus!

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