En 2013, on rembourse ses dettes!

1B6862B1A3C6CA76483941AC8E32ADPar Sophie Stival

Le temps des fêtes est derrière nous. La fin du monde n’a pas eu lieu. Ça signifie que nos relevés de cartes de crédit se pointeront sous peu dans nos boîtes postales et électroniques.

Blague à part, la nouvelle année c’est souvent le bon moment pour se lancer des défis.

Au lieu de s’inscrire au gym du coin afin de perdre les quelques livres prises à Noël, pourquoi ne pas faire changement en prenant des résolutions financières? Le résultat sera peut-être plus convaincant…

En ce début d’année, je vous propose quelques idées afin de reprendre en main vos finances personnelles. 


Priorité numéro 1 : rembourser ses dettes

Le remboursement de nos dettes est la priorité financière numéro 1 des Québécois en 2013. Ce n’est pas moi qui le dis, mais bien un récent sondage de la Banque CIBC. Sachant que l’endettement des ménages a atteint un nouveau sommet historique l’an dernier (163,4 % du revenu disponible), ce n’est pas étonnant. 

Mais comment y arriver? En établissant la liste de tous nos emprunts, incluant bien sûr nos coûteuses cartes de crédit. Certains en ont plusieurs et ignorent quel taux est rattaché à chacune d’elle. Avoir 1 ou 2 cartes de crédit nous permet de mieux contrôler nos dépenses. Plusieurs cartes ont un taux annuel qui avoisine le 20 %. C’est là où il faut commencer à rembourser.

Ceux qui souhaitent choisir une seule carte de crédit (ou deux) qui réponde à plusieurs de leurs besoins peuvent le faire grâce à un outil de sélection de cartes de crédit mis en ligne par l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC). On y retrouve plus de 250 cartes distribuées par une trentaine d’émetteurs différents.

Le crédit à la consommation est évidemment le pire ennemi de l’endetté. Emprunter pour s’acheter une voiture, une maison, si c’est dans nos moyens, ça se justifie. Mais quand on tire le diable par la queue, on évite l’achat de biens de luxe à crédit. Je pense à un voyage, une piscine, un téléviseur, etc. 

Idéalement, on aurait toujours en banque un coussin de sécurité nous permettant de couvrir 2 mois de remboursement de l’ensemble de nos dettes mensuelles. Cette marge de manœuvre peut devenir vitale si on perd son emploi, par exemple. 

Ceux qui en ont les moyens devraient accélérer le remboursement de leur marge de crédit ou de leur dette hypothécaire. Certains contrats hypothécaires permettent de rembourser un certain montant de capital supplémentaire chaque année (10 %, 15 % ou parfois même 20 % de l’hypothèque). 

Vous pouvez également augmenter la fréquence de vos versements (2 fois par mois au lieu de paiements mensuels). Ceci accélère le remboursement du capital et réduit les frais d’intérêt en bout d’année.

Priorité numéro 2 : épargner 

La planification de la retraite est une priorité financière importante pour les Québécois. Il est vrai qu’on ne peut compter sur les régimes de pension publics pour vivre une retraite confortable. Les employeurs n’offrent pas tous des régimes de pension et quand c’est le cas, ils ne sont souvent pas trop généreux. 

En fin de compte, il ne reste que l’épargne pour compenser. Un planificateur financier m’a déjà fait la remarque suivante: la retraite est une contrainte budgétaire à vie. Je dois lui donner raison. 

Épargner pour la retraite ça veut dire faire son budget et si on ne peut l’équilibrer, il faut voir où disparait notre argent. Les dépenses fixes comme le loyer, l’hypothèque et les paiements d’auto sont faciles à évaluer. Ce sont les dépenses variables comme l’alimentation, les loisirs et les vêtements qui peuvent nous jouer des tours. 

En 2013, quelles sont vos résolutions financières?

Comment faire un budget et le respecter (outil en ligne de l’ACFC)