À vélo au boulot : pourquoi pas?

IStock_000011348641XSmall Par Sophie Stival

Avec le retour du beau temps, vous êtes de plus en plus nombreux à enfourcher votre vélo pour vous rendre au boulot. D'autres délaissent plutôt le transport en commun pour prendre la voiture puisque la circulation est moins dense durant l’été. Avec les nombreux chantiers en cours dans la région métropolitaine de Montréal, cette 2e option est il va sans dire risquée (et peu écologique).

Quels sont les avantages d’aller travailler en bicyclette? Moins cher, moins stressant et moins polluant, peut-on lire sur le site de Vélo Québec. L’organisme nous propose quelques trucs et conseils utiles pour nous convaincre. Et ce n’est pas quelques pistes cyclables congestionnées qui devraient nous décourager…

L'aller et le retour

En faisant de l’exercice le matin, vous démarrez votre journée du bon pied et vous arrivez au travail énergisé. Si on n’est pas en grande forme, les premiers jours on prend ça mollo. La forme viendra et la transpiration s’en ira d’elle-même. Les matinées sont habituellement fraîches même l’été chez nous.

Ceux qui font de plus longs parcours doivent s’habiller en conséquence ou faire une partie du déplacement en train de banlieue, en métro ou en autobus.

Au retour, on peut y aller plus rondement si on le souhaite. Une bonne douche fraîche nous attendra à l’arrivée…

Vol et contretemps

Ceux qui craignent le vol doivent s’acheter un bon cadenas en U et trouver un support à vélo adéquat, explique Vélo Québec. Peut-être que son employeur y a déjà pensé ou qu’il sera ouvert à en installer.

En cas d’orage ou d’imprévu, on peut toujours appeler un taxi qui transporte les vélos. Le service est sur appel et il faut parfois débourser des frais supplémentaires de 3 $, rappelle l’organisme qui suggère des compagnies participantes.

Accidents en baisse

Connaissez-vous le cercle vertueux du cyclisme? Selon plusieurs recherches internationales, plus il y a de cyclistes dans nos rues moins il y a de blessés (collisions avec un véhicule motorisé). Et ça ne serait pas seulement lié au fait qu’il y a moins de voitures. Il semblerait que les comportements des gens changent aussi avec le temps. Réjouissant.

Cyclisme à l’heure de pointe

Le vélo est victime de son succès. Il y a tellement de cyclistes aux heures de pointe que Vélo Québec prévient la population que certains axes sont maintenant saturés à Montréal. Ils sont plusieurs millions à parcourir chaque année les pistes aménagées dans la région métropolitaine.

Les comportements changent. Si on souhaite vraiment réduire la circulation automobile et la pollution, il faut que le gouvernement continue d’augmenter le réseau cyclable, particulièrement sur les axes achalandés.

Prenez-vous votre vélo pour aller travailler? Qu’est-ce qui vous empêche de le faire?

 

5 réflexions sur « À vélo au boulot : pourquoi pas? »

  1. Je suis retraité. J’ai fait une fois, au tout début de ma soixantaine, de Boul. Labelle,
    Rosemère à Montée de Liesse près de Cote de Liesse à Montréal. Un de mes
    anciens lieus de travail. Pas sécuritaire. Il n’y a pas assez de pistes cyclables.
    Durant cette année là, ma plus longue randonnée dans une journée était de 80km
    avec un vélo à pneu tout terrain. Lorsqu’on cesse de pédaller avec ce genre de
    pneu, ça freine. Alors c’était l’effort constant. Super pour la forme physique.
    Nos structures routières ne sont pas adaptées. Les entreprises ne le sont pas plus.
    Si on fait 20km pour l’aller seulement, croyez moi, la douche est nécessaire en
    arrivant au travail.
    Deux fois, à vélo, j’ai frôlé la mort de près.

  2. —-Ils sont plusieurs millions à parcourir chaque année les pistes aménagées dans la région métropolitaine.—-
    La population de la région de Montréal est d’environ 2,700,000 d’habitants.
    Environ 1,700,000 pour Montréal seulement. Même en ajoutant les touristes et les
    régions avoisinantes, l’expression « plusieurs millions » me semble un peu exagérée.

  3. Aller travailler en vélo c’est bon pour ceux qui reste au centre ville mais en région pas vraiment. Et même là, je vois mal quelqu’un partir de Charlesbourg en vélo pour allé travailler à Ste-Foy. Oui pour Montréal, de toutes façon les gens du plateau n’en veulent plus de voiture mais faire Laval Montréal en vélo c’est surement plus compliqué.

  4. @David
    —-faire Laval Montréal en vélo c’est surement plus compliqué.—–
    Ohhhh…oui..!…lorsqu’on sort de la piste cyclable.
    Je ne connais qu’une seule piste cyclable qui joint Lava et Montréal…celle qui suit la
    voie ferrée…qui aboutit à Cartierville.
    Jette un coup d’oeil aux pistes Laval, Montréal et rive sud.
    http://www.pedalmontreal.ca/
    Montréal a du chemin à faire et c’est le cas de le dire!

  5. Certains diront que Québec, avec sa topographie, n’est pas adaptée au vélo. C’est vrai qu’aux débuts, monter en haute-ville peut parraître un bon obstable, mais assez rapidement on constate que cette barrière psychologique tombe, qu’on monte la côte avec une vitesse plus grande, et plus grande, et qu’on est de plus en plus en forme.
    Progressivement, les lieux de travail donnent de plus en plus accès à des douches & vestiaires (les édificse LEED doivent en avoir, il me semble), ce qui m’apparaît une nécessite lorsqu’on pratique le vélo-boulot. En plus, les réseaux de transports en commun facilitent la vie: le RTC a maintenant des supports à vélo sur le devants de ses métrobus articulés, alors plus d’excuses pour ne pas prendre le vélo le matin si on annonce de la flotte au retour du boulot.
    On apprend vite quelques règles de survie dans la jungle urbaine: être visible, respecter le code de la route, signaler ses intentions… sans quoi on ne peut reprocher quelconque erreur des autres usagers de la route. Ah oui: ne jamais, mais jamsis, faire confiance aux véhicules!
    Cela dit, mes 12 km de la Baie de Beauport (Québec) à Ste-Foy sont moins emerdants que de m’asseoir le derrière dans le bus ou au volant de mon véhicule. Petite comparaison: 40min de bus sur 2 parcours ou 1 métrobus de 50min, 40min de vélo sur 12km (dont quelques min à l’arrêt aux feux rouges), 30min de voiture (dont plusieurs min quasi-immobile en pleine circulation)… le choix du vélo n’est pas si difficile, il me permet d’intégrer facilement un exercice physique bi-quotidien à ma routine.

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