Y a-t-il un printemps québécois?

IStock_000008160911XSmall[1]Par Sophie Stival

Ils sont de plus en plus nombreux à nous annoncer un printemps québécois. Oui, ce sont surtout des écolos et des artistes. Plusieurs étudiants ont aussi grossi les rangs du mouvement.

Mais parmi eux, on dénombre également plusieurs citoyens engagés, y compris des économistes, d’anciens dirigeants d’entreprises et des profs de nos grandes écoles de gestion. 

On nous convie à une marche le 22 avril prochain. Un vaste rassemblement populaire pour souligner la Journée de la Terre. On souhaite aussi « envoyer à nos gouvernements un signal clair de notre attachement à la Terre et à la manière de disposer de nos richesses naturelles », affirme son porte-parole le plus engagé, l’auteur et metteur en scène Dominic Champagne. 

Ce vent printanier est-il un simple courant d’air ou les Québécois gagneront-ils nombreux la rue pour exprimer leur ras-le-bol et leur envie que les choses changent?


Pourquoi marcher?
 

Se mobiliser, réfléchir au partage de nos richesses et à la notion de bien commun. Des idées plutôt inspirantes. La cause environnementale est rassembleuse. Bien des Québécois, de gauche ou de droite, en veulent à Stephen Harper d’avoir tourné le dos au Protocole de Kyoto. 

Mais quossé ça donne de marcher le 22 avril, nous demande Fred Pellerin, dans la vidéo Rassemblons-nous. L’espoir, répond-il. Celui qui n’est pas encore mis dans une bouteille pour nous le revendre après. Profitons-en et buvons à plein verre, ajoute-t-il, dans sa prose colorée.

Que nous soyons pour ou contre la hausse des droits de scolarité, que nous soyons en faveur ou non du Plan Nord, cette marche s’adresse à tous ceux qui souhaitent que le Québec exploite ses richesses autrement et de manière durable.

Comment? En faisant une plus large part aux énergies renouvelables, au transport écologique, au commerce équitable, à la revitalisation des régions et à une agriculture durable, peut-on lire dans la déclaration du 22 avril.org. 

Les demandes

Les signataires de la déclaration du 22 avril souhaitent que :  

Le gouvernement du Canada participe pleinement au Protocole de Kyoto, qu’il intensifie la lutte aux changements climatiques, qu’il cesse toute subvention aux compagnies pétrolières et gazières et qu’il poursuive toute politique de développement en répondant aux objectifs économiques, écologiques et sociaux les plus élevés au monde;

Et que le gouvernement du Québec se dote d’une véritable stratégie pour le Nord et l’ensemble du territoire, où le développement de nos ressources naturelles et énergétiques répond aux exigences les plus hautes en matière de partage de la richesse, de respect de l’environnement et des populations, maintenant et pour les générations à venir. 

Y aura-t-il un printemps québécois? C’est à vous de décider.  

 

13 réflexions sur « Y a-t-il un printemps québécois? »

  1. C’est drôle mais il y a bon nombre de contradiction dans leurs discourt. « Exploitons nos ressources naturelle MAIS ne touchons pas au gaz de schiste », « favorisons les énergies renouvelables MAIS pas de nouveau barrage et surtout pas d’éoliennes » !!! Et le plus drôle là dedans c’est que c’est la même gagne qui sont toujours contre tout qui nous demande de les appuyer dans leurs mobilisation. Moi je n’y serai pas car j’ai d’autre chose à faire que d’écouter ces girouettes se contredire sur un fond de Paul Piché chialer sur un gouvernement qui les faits vivre en les subventionnant à tour de bras.

  2. Ici au Québec l’on veux le beurre et l’argent du beurre.
    On veux des services mur a mur, mais payé par les autres.
    On veux du pétrole et du gaz mais produit dans d’autres pays, la c’a pollue mais c’est pas grave ce n’est pas chez nous.
    La terre est de plus en plus petite la pollution d’ ailleurs est aussi chez nous. Apart cela c’est de l’hypocrésie pure et simple Merci

  3. oui il y auras des ballons amuseurs public maquilleurs pour les enfants de la musique des kiostes des groupes de chansonier vendu comme d,habitude pauline paul pitché gille vignault merci bonne soirée

  4. C’est drôle, mais j’ai l’impression que c’est le même discours qui revient. N’avez-vous pas compris que les multinationales font des milliards de dollars sur le dos de plusieurs pays à travers le monde. Qu’elles exploitent les richesses naturelles de ces pays de manière anarchique et sauvage. Qu’elles quittent les endroits dans des conditons apocalyptiques sans soucis des lendemains. Pourtant! Ce sont les générations futures qui vont hériter de ça. Au lieu de penser à votre petit confort et le cash immédiat qu’une telle exploitation va rapporter. Commencez à réfléchir et à entrevoir s’il existe d’autres façons d’exploiter ces richesses et ce dans le respect de l’environnement. Les richesses minières ne durent qu’un temps, la terre elle est là pour toujours.

  5. @ C.T | 3 avr 2012 17:18:41
    Bien dit.
    Comme si nous existions sur notre planète que pour l’exploitation et la
    consommation. Les vénaux et l’ambition et le pouvoir.
    Un exemple d’exploitation outrancière : le pétrole

  6. M. Lalancette et C.T. je ne comprend pas votre point de vue. Au risque de vous déplaire, c’est plate mais oui nous sommes sur terre pour exploiter ses richesses pour notre bien comme le font les castors qui font des barrages qui détruisent des superficie énorme de forêt, les fourmis rouge qui dévorent tout sur leurs passages ou les humains qui coupent du bois pour leurs maisons !!! Oui les multinationnalle font des milliards de profit mais elles font travailler des millions de personne aussi. Le petit chinois de 12 ans qui fait des souliers à 1$/heure, si il ne l’avait pas son 1$/heure, ben il mourrait de faim !!! Vous chialez sur la société et sa manière de faire mais vous n’apportez pas beaucoup de solution donc allez-y, j’attend vos propositions…….

  7. Partie 1
    Les citoyens québécois ont un droit inaliénable d’exprimer leur mécontentement vis à vis les politiciens qui les représentent. Les politiciens doivent et devront composer avec cette réalité mais les citoyens doivent également comprendre que c’est le pragmatisme qui l’emportera.

  8. Partie 2
    Si le Canada c’est retiré de Kyoto, c’est parce que les politiciens ont jugé avec raison qu’une entente protocolaire multilatérale est pratiquement non gérable. Cela ne veut pas dire que les HARPER de ce monde sont contre le changement, cela veut juste dire que le CANADA y parviendra à son rythme. Le rôle des citoyens c’est de s’assurer que les politiciens ne perdent pas de vue cette réalité.

  9. Partie 3
    Le QUEBEC fait plus que sa juste part. C’est de loin la province qui émet le moins de gaz à effet de serre, grâce à nos investissements massifs dans l’hydroélectricité. Si les citoyens s’opposent à de nouveaux barrages ont a un problème. De manière générale, au Québec comme ailleurs, le plus gros polluant c’est le transport, c’est ici ou il faut concentrer les efforts. Ne pas oublier que si nous prenons le virage électrique pour le transport, ça prendra plus de barrages. C’est réalisable à moyen terme (10 à 20 ans), les citoyens vont-ils s’y opposer ?

  10. Partie 4
    Un autre exemple farfelu, juste pour faire valoir un point. Les principaux opposant à l’énergie éolienne sont les citoyens qui affirment que c’est offensant aux yeux et que ça tue des Cui! Cui! OK! Existe-il quelque chose de plus laid qu’un corridor de ligne de transmission électrique? HQ possède au-delà de 30000 km de ligne de transmission.

  11. Partie 5
    Si un jour, HQ décidait de profiter du corridor Radisson-Sainte-Eulalie et qu’il érigerait à côté des lignes de transmission une file ininterrompue de 1 000 km d’éoliennes? Est-ce que les citoyens s’y opposeraient en prétextant que ça enlaidit le paysage.

  12. CoCoRiCo, pour ce qui est de ta question à savoir si les gens se plaindraient des éoliennes dans le couloir Radisson, je peut te dire tout de suite que OUI ils vont se plaindre !!! Par chez nous ils en font dans le bois à 20-30 km de la zone d’habitation la plus proche, personne ne les voies, personne ne les entends, en fait, si il n’en avait pas parlé à la radio, personne aurait été en mesure de dire où elles sont mais depuis que l’info est sortie, plusieurs personne sont contre le projet et font circuler des pétitions pour le stopper.Et ce sont les mêmes qui font des marches pour l’environnement et envoie des dépliants « comment vivre vert » !!!

  13. @CT
    Les compagnies multinational qui font des milliards, ne sont pas des individus solitaire, c’est un groupe d’actionnaires, donc plusieurs personnes a la fois, souvent même des fonds de pension detiennent des actions. Ou croyez vous que la caisse de dépôt du Québec fait son argent en intérêt ?
    Donc vous êtes peut-être actionnaires de ces mêmes compagnies, par le biais de votre REER, CDQ, regime pension etc. Si votre placement vous donne 0% que ferez vous. Même chose pour une compagnie, si elle ne fait pas de profit, elle ne fera pas de RD, il n’y aura pas d’augmentation salaire.
    Beaucoup de gens devrait suivre un cours sur la création de la richesse, les avantages sociaux, les programmes sociaux ne sont pas une création de richesse, mais une dépense. Et pour les pro-environnement, ca commence dans sa cours et non au gouvernement, les changements.

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