Titanic : une épave payante!

IStock_000002309287XSmallPar Sophie Stival

100 ans d’émotions. 100 ans de mystères et d’explorations. 100 ans de légende. La fascination du Titanic 100 ans après. Ces gros titres publiés ces jours-ci en disent long sur le célèbre naufrage survenu le 15 avril 1912. 

Le Titanic est plus qu’une simple tragédie maritime. C’est aussi une histoire de gros sous.


Sur nos écrans

Il existe plusieurs adaptations cinématographiques et littéraires de cet accident maritime. C’est en 1997 que James Cameron sort son film Titanic. À ce jour, le film a rapporté 1,8 milliard de dollars alors qu’il en avait coûté un peu plus de 200 millions pour le produire.

La version 3D sort ces jours-ci dans nos salles. Les coûts de la conversion ont été estimés à 18 millions de dollars. Les recettes seront, elles, bien plus faramineuses…

Une série télévisuelle également intitulée Titanic est diffusée en Angleterre depuis le 25 mars. Elle a attiré 7,4 millions de téléspectateurs lors du premier épisode. Son coût de production d’environ 17,4 millions de dollars sera vite rentabilisé puisque la série aurait été vendue dans 95 pays. Global Television a diffusé les 4 épisodes de la série au Canada du 21 mars au 11 avril dernier.

Un musée 

Le Titanic a vu le jour à Belfast en Irlande. Ce n’est pas un hasard si on inaugure ces jours-ci le musée Titanic Belfast qui plonge le visiteur, grâce à des technologies modernes, dans l’histoire de ce bateau. 

Ce projet de musée, qui occupe une surface de 14 000 mètres carrés, aura coûté près de 150 millions de dollars. On espère rentabiliser le tout grâce aux 450 000 visiteurs attendus annuellement.

Croisière et ventes aux enchères

1309 passagers sont montés à bord MS Balmoral pour revivre le trajet effectué par le Titanic. Il en coûtait entre 4 500 $ et 9 500 $ environ pour 12 nuits en mer. Le promoteur a promis de recréer l’ambiance de l’époque. Des cérémonies à la mémoire des disparus sont aussi prévues au programme. Parmi les voyageurs de 28 pays se trouvent des écrivains et des historiens. Comme on a pu le voir sur nos écrans de télé, certains avaient même revêtu des habits d’époque… 

Selon le magazine économique Challenge.fr bien des personnes ont payé des petites fortunes pour détenir des objets retrouvés sur le lieu du naufrage. En 2010, une lettre écrite à bord du Titanic a été vendue aux enchères en Angleterre pour un montant de 80 000 $. Le menu du dernier repas servi à bord a trouvé preneur pour la rondelette somme de 160 000 $.

Le 15 avril, le fameux jour du 100e anniversaire, la maison Guernsay à New York mettra aux enchères 5 000 objets trouvés près de l’épave. On s’attend à récolter près de 200 millions de dollars!

C’est sans parler du brasseur anglais Titanic ou de la bière québécoise Titanic, brassée chez nous par Le Cheval blanc.

Le Titanic est ainsi devenu au fil des ans et des décennies, une véritable marque de commerce, générant des retombées évaluées en milliards… 

Que pensez-vous de cet engouement populaire et médiatique autour du 100e anniversaire du naufrage du Titanic? 

 

4 réflexions sur « Titanic : une épave payante! »

  1. C’est quoi l’affaire autour de cet navire qui n’a jamais completé son premier voyage, c’est vrai que c’etait une grande tragedie, mais il’ya aussi des autres grandes tragedies maritimes peut-etre plus importantes que celle du Titanic, mais on en parle jamais.

  2. Je ne sais pas quel âge à ce monsieur ou madame Augusto. J’aimerais bien qu’il ou elle me dise de quelle tragédie on parle. Le Wilhelm Gustloff compatait quelques 7000 morts dans le cadre de la 2e guerre mondiale.
    Pour des accidents maritimes civiles, le Titanic et l’Empress of Ireland, mènent le bal avec 2 5000 pertes de vie. Pour les trois vaisseaux, des tragédies humaines inconcevables, certes. Toutefois, cela ne prend pas le couteau le plus tranchant dans le tiroir de la cuisine pour banaliser l’histoire du Titanic!

  3. Payez 7500.00 pour revivre le voyage inaugural du TITANIC. Wow En tkas, si les passagers sont arrivés sains et saufs à N-Y, on ne peut pas dire qu’ils en ont eu pour leur argent.

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