Économie à deux vitesses : l’Ouest contre l’Est…

IStock_000012731105XSmall[1]Par Sophie Stival

Le débat n’est pas nouveau. Depuis quelques années, l’économie de l’Ouest canadien est en meilleure posture que celle de l’Est.

L’exploitation de gisements gaziers et pétroliers conjuguée à l’engouement mondial pour nos matières premières sont ici pointés du doigt. 

L’OCDE vient de publier un nouveau rapport sur la santé économique du Canada. Son analyse va dans ce sens.

Sans affirmer clairement que nous souffrons de la « maladie hollandaise », l’organisme constate que le visage de nos exportations a beaucoup changé depuis 10 ans. 

Le malaise hollandais remonte aux années 60. À cette époque, les Pays-Bas ont découvert d’importants gisements de gaz dans la mer du Nord. Leur exploitation a eu comme effet d'apprécier beaucoup la monnaie du pays, ce qui a nui à ses exportations non gazières.

Cette problématique transposée chez nous signifie que nos pertes d’emplois dans le secteur manufacturier, beaucoup en Ontario et aussi au Québec, seraient en partie causées par la force du dollar canadien qui est lui-même dépendant de la demande pour nos ressources naturelles, comme les sables bitumineux de l’Ouest…

Depuis 10 ans

Depuis 10 ans, nos exportations avec les Américains sont passées de 87 % à 75 % du total de nos échanges. Les pays émergents et plus particulièrement la Chine sont friands de nos ressources naturelles tout en étant plus concurrentiels (malheureusement pour nous) sur le plan de leur production manufacturière. 

Les secteurs plus sensibles au coût de la main-d’œuvre comme la chaussure, le meuble, le textile et les appareils électriques ont été particulièrement touchés. Le secteur automobile y a aussi goûté.    

Un graphique publié il y a quelques jours par la Banque de Montréal nous rappelle qu’il y a seulement une décennie, nos exportations de produits automobiles étaient presque 10 fois plus grandes que celles de pétrole brut. 

En 2011, c’était la première fois de notre histoire que nos exportations de pétrole excédaient celles du secteur automobile. Cliquez ici pour voir ce graphique (le 3e de la série). 

Selon l’étude de l’OCDE, le secteur manufacturier, fortement dépendant des exportations, est passé de 18,6 % de la valeur totale de nos échanges en 2000 à 12,6 % en 2011. Pendant cette période, la part des emplois a baissé de 15,2 % à 10,2 %, ce qui est plus drastique qu’aux États-Unis, semble-t-il.

Des solutions

Le NPD a tenté de politiser le débat, de monter l’Est contre l’Ouest. Mais rien n’est blanc ou noir. Les richesses de l’Ouest profitent à l’ensemble des Canadiens. Le Québec regorge lui aussi de mines et de matières premières. Il en profite donc également. 

Cherchons plutôt des solutions et tentons de d’atténuer ces disparités régionales et provinciales. Comment? En favorisant l’innovation et les importations de nouvelles technologies, de machineries et d'équipements modernes. N’oublions pas qu’un dollar fort rend le prix des biens importés plus attrayant.

Si les provinces manufacturières ciblent des secteurs d’avenir et acceptent d’investir pour augmenter leur productivité, tout le pays y gagnera au change. 

À ce chapitre, l’OCDE souligne que depuis 10 ans notre productivité a décliné alors que chez nos voisins du Sud, celle-ci s’est plutôt améliorée de 30 % pendant cette période. Quand ça va mal, comme ce fut le cas aux États-Unis, on prend les décisions qui s’imposent, même si à court terme ça signifie des pertes d’emploi et des coûts supplémentaires.

Le niveau de scolarité de la population joue aussi un rôle important. Pour travailler dans des secteurs à haute valeur ajoutée, il faut des connaissances, parfois pointues. Le taux de diplomation, mais également la qualité de l’enseignement sont ici visés. 

Cessons les chicanes de clocher stériles, on a du pain sur la planche. 

Souffrons-nous de la maladie hollandaise? Quelles sont vos solutions?

 

14 réflexions sur « Économie à deux vitesses : l’Ouest contre l’Est… »

  1. Si nous souffrons du malaise hollandais, alors le France et leur nouveau Président ne sont pas au bout de leurs peines.
    Très difficile de diagnostiquer qu’un pays souffre économiquement d’une sur dépendance exportatrice mono commodité ou mono produit. Si la prémisse est vraie, pourquoi alors la Norvège jouit-elle d’un niveau de productivité hors-pair?
    En fait, la raison est simple. Leur force c’est bien sur la production d’énergie. Mais pas seulement le pétrole ou le gaz naturel. Toute forme d’énergie. Ils ont gagné la loterie géographique de l’or noir, mais ils ne l’ont pas gaspillé comme les mexicains ou les saoudiens. Les mexicains et les saoudiens auraient pu exporter la presque totalité de leur production d’énergie fossile et faire tourner leurs économie sur le solaire, car ils ont de loin parmi les meilleures conditions d’ensoleillement sur la planète, c’était plus facile bien sûr de ne rien convertir ! Les vikings n’ont presque pas de soleil, mais ils ont un potentiel hydro électrique phénoménal. Voyons-voir ! Ça vous dit quelque chose ca ! Qu’en pensez-vous Madame Stival.

  2. @CoCoRicCo
    Selon moi, la force de notre huard ne dépend pas uniquement de la demande pour nos matières premières et notre pétrole de l’Ouest. Les injections massives de liquidités aux États-Unis et les faibles taux d’intérêt chez nos voisins du Sud contribuent aussi à affaiblir le dollar américain et « renforce » par la bande notre devise.
    Une trop grande dépendance aux revenus du pétrole, n’est pas toujours souhaitable, surtout dans les régimes dictatoriaux. Les fonds sont détournés et la population ne s’enrichit pas. C’est aussi une question de gouvernance et de ce que l’on fait de toutes ces entrées d’argent. Les économistes sont en effet surpris par le cas de la Norvège. Malgré sa grande dépendance aux revenus pétroliers, elle a réussi à bien gérer ses revenus. La création d’une rente pétrolière (genre de fonds des générations), gérée par l’État je crois, permet de protéger les générations futures.

  3. Est vs. Ouest? Belle unité canadienne…Les divisions sont utilisées pour qu’un gagne afin que l’autre perde. La mentalité ‘winner-looser’ s’applique à bien des égards…Sauf pour Toronto qui sera toujours la ville-mère, et avec un gouvernement présent qui fait ses lois sans opposition aucune, comme si on disait  »mettons les principes démocratiques de côté jusqu’à nouvel ordre ») en plus de la hargne très justifiable de l’Ouest contre les gourmands et prétentieux Haut et Bas Canada. Les provinces comme le Québec ferait mieux de s’atteler car… »it’s going to be a bumpy ride ». Il n’y a pas si longtemps, les résultats des élections fédérales étaient annoncés à l’échelle nationale avant même que les votes de l’Ouest (spécifiquement la Colombie Britannique) aient été comptés! Sentiment d’être floués vous dites? Démocratie est une façon d’agir et non un simple mot dénué de son sens en le lançant en l’air pour satisfaire le moment…

  4. 1ere partie
    Je me fais peur ! Je suis d’accord avec ARGO une fois de plus ! C’est possible de s’entendre. Ce n’est pas de la faute des provinces des Prairies si l’industrie automobile a pris la voie de l’industrie textile. Ce n’est pas de leur faute non plus si les consommateurs lisent maintenant des e-book et la presse électronique. Ce n’est pas parce que notre LOONEY sera à 0.60 que Chibougamau vendra plus de pâte à papier. Non la réponse est ailleurs. Il faut améliorer bien sur la position comparative des provinces franco-ontariennes. Ce n’est pas en balançant et gaspillant des fonds publics dans la défense futile d’industries qui périclitent. C’est moche pour ces pauvres gens qui en dépendent, certes, de toute façon, il faut se rendre à l’évidence qu’éventuellement, toute industrie risque de suivre la même tangente que celle de l’industrie de la musique. Souvenez-vous, les débuts de Napster, c’était nouveau, c’était mignon, à notre insu, la vague de changement avait pris un élan inaltérable. D’ailleurs une véritable fortune montréalaise s’est perdue en voulant prouver le contraire (BRONFMAN).
    MULCAIR me surprend et me déçois à la fois, son petit numéro du syndrome hollandais suivi de son voyage à Fort McMurray est un ‘’power grab’’ évident pour l’Ontario ! Sauf que Harper est un pragmatiste. Il connait ses limites à vouloir appuyer la base politique albertaine, il veut bien concéder des niaiseries comme la défense de l’image de la Reine aux anciens de l’aile Reform, mais il sait que s’il perd l’Ontario, c’est game over, il ne peut plus aider l’électorat albertain. Au Québec, on préfère rester dans l’opposition pendant 10 ans et défendre des idées soit disant nationalistes, au lieu de s’affairer à vouloir reprendre le pouvoir. Pensez-y, la Saskatchewan, la terre sainte du NPD, là où notre programme de santé a vu le jour, une province qui a déjà été qualifiée de communiste par les américains est maintenant peinturée bleu!

  5. Il s’agit d’une question économique fondamentale…pourquoi dire que le chef du NPD veut diviser le pays? Il faut tout simplement dire la vérité pour tenter d’améliorer la situation. Alphée Michaud

  6. Mme Michaud,
    Je n’ai jamais dit que Monsieur MULCAIR voulait diviser le pays. Monsieur MULCAIR comme tout bon stratège politique, vise le vote ontarien ! Pour y parvenir, il lance tout dans la mêlée ! Le syndrome hollandais, l’impact environnemental des sables bitumineux, le partage des revenus et j’en passe !!!

  7. 2eme partie
    Je vois que personne n’a compris ma tentative de blague au sujet du changement politique en France. Veut-on vraiment suivre le même parcours, la France se dirige droit vers la catastrophe avec les mesures proposées par Hollande !
    Pour répondre plus précisément à Mme Stival. Primo, vous avez raison, notre devise est beaucoup plus qu’un pétrodollar. Elle est en demande, tout comme le dollar australien et le krone, parce que nous détenons encore une cote AAA et que comble du bonheur, nous n’avons pas encore connu de débâcle immobilière. Secundo, la question des tx d’intérêts est plus délicate, il est parfois difficile de faire une cause à effet directe, cependant, La Banque du Canada maintient son tx de 1% vs 0,25% pour la Banque Fédérale, pour se garder une marge de manœuvre en cas de cataclysme financier. Vous me direz que c’est dérisoire, je vous le concède ! Je ne crois pas que de descendre le tx à 0,25 changent quoique ce soit ! D’ailleurs, en Norvège, le tx est de 1,5% vs 0.75% pour la BCE. En Australie, le tx est de 3,5%, parce qu’ils n’ont pas le choix ! Leurs plus gros partenaires commerciaux la Chine et l’Inde se trouvent respectivement à 6 et 8%. Imaginez ou se trouverait leur dollar sinon ! Tertio, vous avez tout à fait raison pour les dictatures, thank god ce n’est pas notre cas et il y a encore moyen de s’entendre avec les provinces de l’ouest et ne l’oublions pas, les provinces maritimes également (on ne rit plus des terre-neuviens). Même les monarchos-dictactures du Golfe ont compris que si elles ne partageaient pas un peu la manne pétrolière avec ceux de leur sang, ils allaient se taper des révolutions théocratiques. Quarto, la gouvernance et la saine gestion des iinflux massifs de capitaux du type pétrodollars ou cuprodollars (Chili) est absolument la clef. Il faut profiter judicieusement de ce cadeau qui peut devenir empoisonné. Je crois que les albertains ont voté pour geler les contributions au HERITAGE FUND. Ils ont plutôt opté de résorber toute leur dette provinciale et adopter le principe du ‘’pay as you go’’. Pendant ce temps, dans le jeu de la péréquation, ce sont eux qui signent les chèques pour le Canada entier et bientôt les terre-neuviens, si ce n’est pas déjà fait ! Mettons qu’en tant que québécois, on aurait tout intérêt à régler la question de Churchill Falls au ps ! Parce que c’est dès maintenant, pas dans dix ans, qu’il faille prévoir le remplacement par un nouveau complexe hydro-électrique de cette perte potentielle. Les norvégiens ont tout compris ! Si vous examiner de très près leur balance commerciale, ils importent des procédés de fabrication et du know how, ça signifie plus concrètement, de la machinerie, de l’outillage, des licences d’exploitation, etc…Cet investissement est savamment dispersé non pas parmi la grande industrie mais parmi les start-ups et la PME par l’entremise de programmes d’appui et d’allègements fiscaux. Vous pensez que c’est faisable ici au Canada Mme Stival?

  8. @CoCoRiCo
    Au Québec, nous avons le fonds des générations qui est financé grâce à notre or bleu (profits d’Hydro-Québec). Étant donné notre situation d’endettement, ce fonds a été institué afin de réduire notre dette en % du PIB (de 55% en 2012 à 45% en 2026).
    Depuis 2008, c’est davantage la demande intérieure qui a soutenu notre économie face à la crise. Comment? En s’endettant davantage.
    Pour être en santé, notre économie doit aussi avoir des entreprises compétitives. Malgré la force de notre dollar, trop peu d’entreprises canadiennes et québécoises en ont profité pour importer et investir dans de nouvelles technologies, de nouveaux processus de fabrication, comme vous le mentionnez d’ailleurs. Comme le soulignait aussi Mike Carney de la Banque du Canada, les entreprises doivent trouver d’autres marchés d’exportations. Notre dépendance envers le marché américain, bien qu’elle diminue, nous rend la tâche plus difficile.

  9. Oui en effet, notre fonds des générations est une excellente initiative de la part des libéraux et un bon point de départ. Les cyniques vous diront que c’est de la poudre aux yeux pour épater la galerie. Pour une fois qu’un parti politique adopte des mesures non partisane. Au niveau des comptes nationaux, l’avantage du remboursement de la dette est que c’est une opération neutre. Une forme de stérilisation de capitaux. L’Alberta comme j’ai mentionné plus tôt a en quelque sorte neutraliser l’effet pervers d’entrée de capitaux en remboursant sa dette. D’autres pays comme le Koweït et la Norvège, après avoir atteint un niveau acceptable de la dette, ils ont décidé de stériliser les capitaux en investissant à l’étranger. En Norvège, cette politique est loin de faire l’unanimité. Le plus gros risque bien sûr, c’est le risque politique. Il faut bien choisir le pays hôte. Rien de plus de facile que d’exproprier, nationalisé, surtaxé les investissements d’un pays sans défense comme la Norvège.
    Il fut un temps ou l’Alberta concédait du financement à rabais par le biais d’obligations aux provinces du Canada. Je pense que toutes ces dettes ont été remboursées. Peut-être, pourrait-on songer à un fond d’investissement genre capital de risque (Canada minus Alberta). Il pourrait être cogérer, avec des règles de gouvernance très stricte, tout en étant souple et innovateur au niveau de la politique d’investissement. L’Alberta fournit le cash et garderait mettons 51% du capital, le reste diviser au pro rata.
    Diversifier ces débouchés commerciaux, ce n’est jamais une mauvaise idée. Si la part que représente les É-U diminue, cela ne veut pas nécessairement dire que les volumes d’exportation augmentent proportionnellement ailleurs. N’oubliez pas que les termes de l’échange ont basculé depuis dix ans.
    Le Canada a perdu l’habitude d’une devise forte ! Il existe deux générations d’entrepreneurs qui ont seulement connut un Looney entre 0.60 et 0.90. Les allemands pré-euro et pré-unification ont toujours été confrontés à la réalité d’un mark très fort, idem pour les Suisses, idem pour les japonais de 1970 à 1990. Il faut les aider !

  10. Le meilleur citation que j’ai entendu dans l’industrie, ca viens de M. Lemaire de Cascade, c’est quand il y a une recession ou une baisse des ventes qu’il faut investir dans sa modernisation, raison plus quand notre huard est haut c’est le temps de faire de l’importation d’équipemen de pointe et investir dans sa main d’oeuvre. Quand le marché reprends, nous sommes pret a produire a de meilleurs cout pendant que la compétition rénove ou forme les employées en meme temps que la reprise.
    Pendant 3 decennie notre seul avantages etait notre faible dollars, en même temps les syndicats sont devenue très fort et les avantages consenti aux employés sont maintenant acquis. si le marché baisse, on ne veut pas baisser nos demande, si ils monte on veut plus de salaire!
    On créer des programmes sociaux couteux quand tout va bien et que l’impôt et taxes entre dans les coffres, mais quand ca baisse, les programmes eux reste.
    Les normes, loi, structure, salaire font en sorte de stopper la fabrication manufacturière, même la mode des semaines de 35 heures payée 40. Juste regarder les chantiers de construction, a 3 hres plus personne ne travail, le vendredi a midi c’est fermer. Nous ne sommes pas productif.
    Quel est le liens entre Medecin, policier, infirmière, professeur, fonctionnaire, banquier, agent assurance, avocat, notaire.
    Réponse ils ne créer aucune richesse, car a la base ca prends des industries, qui créer cette richesse collective pour faire la répartition et ensuite offrir des services payés a partir de l’impot. Malgré que tout ces métier soit important, ils ne créer pas de valeur ajouté a cette richesse.
    Il doit avoir un équilibre entre l’importation et l’exportation et la consommation interne, si on continue d’importer ainsi, comment allons nous créer la richesse, notre argent s’en va dans d’autres pays.
    Le plan Nord est un exemple de création, impot de société, taxes, mais surtout des salaires versés a des employées qui eux paient des impots et qui ferons des achats de produits avec des taxes. Parler avec des sous-traitant de compagnie minières, c’est mêmes sous-traitant paient des impots et taxes, et leurs employés de l’impot.
    Regarder les villes qui avais de belle industrie, quand ca ferme, ca touche les dépanneur, stations essences, épicerie, pharmacie, restaurant, magasins de toute sortes. Combien d’emploi indirect perdu quand ca ferme.
    Une industrie de 250 emplois, qui recois une subvention de 5 millions pour modernisé les équipements, et les socialiste chiole, 250 emploi qui paient en moyenne 5000$ en impot au QUébec seulement rapporte 1 250 000$ par année, plus les taxes a la consommation. Au lieu de les envoyer sur l’aide social qui couterais +- 1 650 000$ à l’état par année.
    Faites le calcul pour le colisé de Québec, 400 millions d’investissement. (Quebec et municipal)
    Impot des joueurs, impot des employés, taxes sur les billets (125$ billet = 10$ tx québec x 17 000 personnes x 42 partie par année= 7 000 000) a part la taxes sur la bières, taxes sur publicité etc.
    sur 400 000 000 millions il va avoir près de 180 millions en salaires (employées de construction et profit d’entreprise)
    Les revenus par années en taxes et impôt au QUébec +- 35 a 45 millions, et 200 chomeurs ou assistés sociaux en moins.
    Assez rentable a mon avis comme investissement.
    Désolé pour la longueur et faute potentiel

  11. Salut Sylvain,
    Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que t’avances, du moins, J’aimerais apporter une petite nuance. Les emplois que tu décris comme étant non contributif de richesse, le sont en réalité, mais d’une manière difficilement calculable. C’est le gros problème du secteur tertiaire privé, ce l’est encore plus pour le tertiaire public.
    Certains sont productifs mais difficilement calculable, d’autres le sont moins et/ou pas du tout mais difficilement calculable également, sinon que de manière anecdotique. Prenons l’exemple des banques. S’il y a un secteur qui dépense des fortunes colossales en informatique, c’est bien eux. A l’arrivée des guichets automatiques, cela doit bien faire 25 ans, tous les employés au comptoir sont devenus instantanément obsolètes. Sauf que tu ne peux pas licencier une armée d’employés du jour au lendemain, certains pourront être reconverti, d’autres mis à la retraite, d’autres redéployer vers d’autres taches. Bref, cette période de transition pèse très lourd sur la productivité d’une entreprise, plus spécifiquement dans le tertiaire. Dans le secteur minier, extraire 1 tonne de minerai de fer actuellement ne représente pas le même cout unitaire de main d’œuvre qu’il y a 30 ans, on extrait beaucoup plus avec moins d’ouvriers.
    Bref le tertiaire, c’est le dernier sanctuaire des employés pour être à l’abri du chômage technologique. Mais pour combien de temps encore. Il ne faut pas oublier qu’il y a un visage humain à la course vers la productivité, c’est le chômage technologique.

  12. Cocorico,
    Avant que la banque investisse dans des guichet ou des succursales, elle doit avoir des clients, ces clients doivent avoir un minimum de richesse a déposé, sans quoi la banque ne sert a rien, la richesse commence a la base, soit le primaire, le tertiaire est une valeur ajouté, car c’est la même argent de départ qui a changer de main.
    Avant de fabriquer une auto, faut extraire le minerai, le transformé et ensuite l’auto.
    Nous ne pouvons prétendre être seulement un pays qui a du tertiaire, les banques font de l’argent avec de l’argent, pas avec de la fabrication. Est ce que une banque qui n’a pas de client va investir dans des employées ou systême informatique. Il faut un équilibre, et pour ca, ca prends des industries et des secteurs primaire.
    Il faut créer de la richesse avant de la distribuer, nous avons trop mis l’accent sur les emploi tertiaire dans les 30 dernières années et oublier la base, nous avons des sur-diplomé qui ne travaille pas et nous embauchons des personnes dans d’autres pays pour faire du travaille ici qui ne trouve pas preneur, ce n’est pas vrai que tous les jeunes espère avoir un BAC Universitaire.

  13. Sincèrement, à la limite, même pas sûr qu’une banque serve à quoique ce soit de nos jours. Du moins, toutes les fonctions d’intermédiations. Par cela, j’entends, accorder du crédit, facilitateur de transactions, encaisser des chèques, gestionnaire de la masse monétaire d’un pays. Pas pour rien, que les banques sont devenus des casinos. Les fonctions d’intermédiation d’antan sont limite rentables. Je sais que c’est difficile à avaler compte tenu des milliards et des milliards de profits qu’ils engrangent année après année.
    Aux É-U, je suis sûr, qu’à la marge, un ordinateur aurait fait une meilleure job à accorder des prêts hypothécaires, au moins, il y aurait eu moins de fraude. Penses-y, tu plogues tes données personnelles dans un logiciel, preuves à l’appui, pis l’ordinateur, il te dit oui ou il te dit non. Next ! Tu t’essayes chez le concurrent !
    J’exagère bien sûr, c’est juste pour te faire comprendre qu’après l’État, le plus gros employeur au pays, ce sont les banques. Tu fais quoi de tout ce monde que t’a mis en chômage technologique….

  14. Quoi faire avec tous ce monde en chomage technologique, et bien avant d’être engagé il y avait autre chose, le travail n’est pas née avec les banques, mais les banques tel que nous les connaissons aujourdhui controle presque la totalité du marché économique, mais par contre ils ne se controle pas d’eux mêmes, l’exemple, crise de 2008 et simplement voir Wall Street 2, ca donne une bonne idée.
    Si on enlève des banques les assurances, la portion de courtage, combien il va en rester. Si les guichet et internet devait couper dans les postes d’employées, pourquoi il y a autant de gens encore dans les banques, il y a autant de caissière, mais les fils d’attente sont plus longue, ils ont fusionné des succursales, mais pas de coupure de poste, pourtant les profits remis aux investisseurs eux ne font que grossir, mais quand ca va mal, ils demande de l’argent au gouvernement.
    Il est grand temps de revoir le pouvoir des banques, mais a mon avis il est trop tard, c’est rendu un trop gros bateau.

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