Combien vaut un diplôme universitaire?

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Par Sophie Stival

Les diplômés universitaires gagnent en moyenne 1,3 million de dollars de plus que les diplômés du secondaire sur l’ensemble de leur carrière. C’est ce que nous apprend une étude de l’Association des universités et collèges du Canada (AUCC).


Mais on s’entend : la valeur d’un diplôme d’études supérieures ne se mesure pas seulement en écart salarial. Selon l’AUCC, les études universitaires sont aussi synonymes de meilleures possibilités d’avancement, de moins nombreuses périodes de chômage tout en procurant aux entreprises des employés compétents dans leur domaine (plusieurs données tirées de Statistique Canada).

Augmentation du nombre d’emplois entre 2004 et 2009

• Détenteurs d’un baccalauréat : + 22%
• Titulaires de maîtrises ou de doctorats : + 28%
• Détenteurs d’un diplôme de niveau collégial : + 16%
• Titulaires d’un diplôme d’études secondaires : + 4%
• Titulaires d’un diplôme professionnel : +2%

(Source : Enquête sur la population active, Statistique Canada)

Pénurie de main-d'œuvre qualifiée

De nombreux baby-boomers prendront leur retraite sous peu. La demande pour des professionnels qualifiés se manifestera de toute part. Les domaines de la santé, de la finance, des sciences sociales et de la pratique du droit seront plus particulièrement touchés par cette pénurie. Pour combler cette demande, il faudra de plus en plus de diplômés universitaires, croit l’Association des universités et collèges du Canada.

J’ajouterais que pour acquérir des compétences et des connaissances pointues, il n’est pas toujours nécessaire de décrocher un diplôme universitaire. Une formation (collégiale ou professionnelle) qui cible des secteurs d’avenir peut aussi s’avérer payante et gratifiante pour ceux qui prennent la peine de les découvrir.

L’économie du savoir…

Les moteurs de croissance de notre économie reposent de plus en plus sur le savoir. Admettre cette évidence ne dénigre en rien les travailleurs des industries plus traditionnelles. Mais pour s’assurer une plus grande prospérité, outillons mieux nos jeunes. Ne les laissons pas décrocher de l’école trop vite.

 

17 réflexions sur « Combien vaut un diplôme universitaire? »

  1. Uniquement les mieux nantis peuvent aller à l’université ou dans des collèges privés…Et je sais de quoi je parle…Ils sont surendettés,ça n’a pas de maudit bon sens…Qu’on me dise combien de finissants » gagnent leur vie » en histoire,littérature,archéologie,etc…
    Ces matières parmis tant d’autres sont offertes uniquement pour donner de l’emploi aux profs et au personnel de l’université ou du collège,qui en plus ne sont pas toujours qualifiés…Ensuite on s’étonne de la situation financière de plusieurs étudiants,faillite,dépression,décrochage,emploi dans des magasins à grandes surfaces à quelques sous de plus que le salaire minimum etc…etc…
    La seule richesse qui nous restait face à la concurence des pays asiatiques (LE SAVOIR) est devenu inabordable.Ca promet pour le futur…VRAIMENT PATHÉTIQUE…
    P.S. Je n’ose pas vous nommer les endroits que mes fils ont fréquentés par peur de »représailles »,car ils n’ont pas encore terminé leurs études…

  2. Selon moi, les études.. c’est un ‘rite de passage’…. qu’on fait pour appartenir à une société… qui nous récompense économiquement effectivement.
    Un comptable agréé qui fait toute sorte d’examens pour travailler à la caisse de dépôt ferme sa trappe quand il voit les intérêts partisans guider l’argent…
    Au Ministère de la justice, beaucoup d’avocat choisissent de fermer leur trappe dans la bataille entre Charest et Bellemare… mauvaise foi… carrières de lèche-cul.
    La carrière bâtit l’homme contre l’homme… l’asile de fou nazi: shutter island

  3. En théorie et pour certaines disciplines, il est exact d’affirmer que les études supérieures permettent d’accéder à de meilleurs emplois. Cependant, il faut nuancer ce portrait qui apparait un peu trop « rose ». D’abord, la concurrence est mondiale et les entreprises, tout comme les universités d’ailleurs, recrutent des candidats à l’étranger, ce qui réduit le bassin des postes disponibles. D’autre part, comme le souligne Rosaire, il est difficile de trouver un emploi avec un bac en histoire, philosophie et en Lettres en général. Pour compléter cette affirmation, il n’est guère plus aisé d’obtenir un poste régulier avec un doctorat dans ces mêmes disciplines. Je doute fort cependant que l’on forme des étudiants en Lettres et Sciences Humaines uniquement pour faire travailler des profs (l’engagement universitaire est famélique). On doit plutôt se demander comment les universités peuvent sortir de leur sous-financement chronique puis, plus globalement, évaluer la valeur que notre société donne à la culture et à la connaissance humaine. D’orienter les étudiants uniquement en fonction des besoins des entreprises, sans être condamnable en soi, me semble un piège et quelque peu réducteur. Disons qu’il y a une vision utilitariste sans doute en lien avec un certain anti-intellectualisme (ce n’est qu’une hypothèse). Je crois encore qu’une tête bien faite vaut tout autant qu’une tête bien pleine, mais je ne suis pas certaine que cette vision est largement partagée.
    En attendant que nous comprenions que la culture et le savoir ne sont pas accessoire, de nombreux doctorants et diplomés prendront le chemin de la précarité et au mieux occuperont des emplois en deça de leur qualification.

  4. Sauf votre respect eugénia,avec tout ce que vous avez écrit,il n’y a pas grand chose qui peut s’appliquer pour « gagner sa vie sur le plancher »…Des mots…Des mots…
    Pour votre information perssonelle ,un prof d’université m’a déjà « confirmé qu’il y avait des matières sorties du placard uniquement pour faire travailler des profs en manque de travail…Naturellement vous comprendrez bien que je ne peux l’identifier…Belle petite mafia…Tout ça sur le dos des étudiants qui financent tout ce beau monde($$$) Peut importe qu’ils se » détruisent »ou pas…Je vous soupconne eugénia de faire partie de ce système…Beaucoup de personne ont des jobs à justifier, sinon ils vont se la faire couper(leur job…)
    Qui ne ferais pas d’effort pour protéger sa job à 150,000$ par an,PATHÉTIQUE je vous dis…

  5. Cela fut aussi mon opinion pendant longtemps mais dernièrement à regarder les jeunes autour de moi, j’en viens à une autre conclusion. Je connais des jeunes qui sont allés à l’école privée et ont très bien réussi à ce niveau, cependant au Cegep ce fut très différent et ils ont lâché. Aujourd’hui ils travaillent à des salaires d’au moins 20.00 hre dans des mileux où il y aura toujours un grand besoin: santé et services. Je connais d’autres jeunes qui ont un Bac en communication, litérature, psychologie et qui travaillent à 10.00/heure. Ceux qui travaillent à 20,00 doivent travailler certaines fin de semaine mais à ma grande surprise ceux qui sont allés à l’université aussi.
    Je crois toujours que l’éducation est primordiale pour réussir mais au point de vue financier ce n’est pas toujours la clé de réussite. Je pense aussi qu’ au fil des années, les universitaires seront gagnants mais il faut aussi vouloir travailler très fort pour réussir mais les jeunes d’aujourd’hui ne semblent pas vouloir faire tout ce qu’il faut pour réussir, surtout pas les universitaires qui se croient meilleurs que les autres!

  6. Vous pouvez ne pas être d’accord avec mes constatations Rosaire et je vous accorde qu’il existe à l’université un système de privilège qui avantage les profs titularisés qui ont obtenu leur permanence à une période où les exigences étaient moindres. Un doctorat suffisait et même parfois juste une maîtrise. Maintenant, c’est plus complexe et les universités ont compris l’intérêt économique d’engager des chargés de cours, sans sécurité d’emploi, « jetable après usage », pour des contrats qui tournent autour de 7 000$ brut pour un trimestre. Nous sommes loin de votre estimation de 150 000$ par année. D’ailleurs, juste les titulaires en fin de carrière touchent cette somme, et encore. On peut difficilement parler dans ces cas de vivre sur le dos des étudiants. Vous portez sur moi un jugement sans informations. Question de remettre les pendules à l’heure, je n’ai jamais compté mes heures pour aider les étudiants et ce n’est pas pour le salaire (dans la catégorie très bas), loin de là. Il y a certes des problèmes dans le monde universitaire, comme dans la société, mais parler de mafia…

  7. Les quelques matières marginales dont les commentaires font part ne font pas partie de la généralité des statistiques. Il est vrai d’affirmer que dans quelques domaines universitaire il est plus difficle de se trouver de l’emploi. Cependant, la majorité des diplômes universitaires offrent, comme le confirme statistique canada, de meilleur chances d’emploi avec un taux de chômage moindre. Il est vrai d’affirmer qu’un diplôme universitaire est très dispendieux, mais les avantages sociaux et salariales contrebalance largement les inconvénients des études supérieurs. Personnellement, les choix de carrière de mon entourage confirment les statistiques énumérées dans l’article ci-haut….

  8. Bien sur il y a certains domaines ou les débouchés son plus limités et les étudiants qui choisissent ces disciplines le font en toute connaissance de cause… mais il est vrai qu’en comptabilité les employeurs s’arrachent les candidats, et je suis bien contente d’avoir complété ce programme et aujourd’hui je peux dire que ni moi ni mes anciens compagnons de classe ne regrettons notre choix: Une foule d’option s’offre à nous et j’ai même trouvé un travail ou j’aide les autres, ce que je ne croyais pas possible lors de mes études à cause de tous les préjugés qui entourent ce domaine. Il est vrai qu’au départ plusieurs étudiants choisissent la finance ou autre simplement pour les salaires et auraient peut-être préféré étudier en littérature sil étaient seulement allé avec leur intérêts, mais en bout de ligne c’est vrai que c’est l’économie qui mène le monde et l’homme étant ce qu’il est, cette société amène effectivement son lot de controverses, mais il faut être capable de relativiser les choses… Il est très facile de juger des situations avec la seule information que les médias diffusent.

  9. Je vais vous dire une « clique » au lieu de mafia…Et puis si vous continuer de « m’agacer » comme ça,je vais vous sortir des chiffres qui frôlent et même dépassent les 150,000$ et j’en connais qui ne doivent pas être trop gros dans leurs culottes…Ohhh et puis qu’ils aillent tous se faire voir…toute la « clique » au complet…

  10. Ce qui est surtout à retenir face aux Asiatiques…c’est que l’État a investi beaucoup plus dans leurs études un peu comme en Europe…pas autant ici. Le pire là-dedans, c’est qu’en dehors de toutes les dettes contractées et à payer par chaque contracteur, il (l’étudiant) lui reste peu en mains après tout ce qu’il doit rembourser à la mafia…et contribue à nourrir une autre classe de fénéants qui souvent refusent de lever la papatte pour aller à l’école. Le mutisme social est imposé pas juste aux caisses, croyez-moi…à beaucoup plus de niveaux que vous ne l’imaginez. À commencer par le petit salarié qui voit filer en douce son patron qui est payé 3 fois son salaire…qui ne fout rien souvent de la journée…car être bien rémunéré pour mieux déléguer (son verbe préféré) est la devise des mafieux administratifs à la ronde de nombreuses administrations partout sur la planète bleue…

  11. STOP
    Arrêter de blâmer l’éducation. Arrêtez vous un instant et comprennez bien l’éduction est un choix que chaque personne individuellement ont à faire. Est-ce que je vais à l’université ou je prend une technique ou un travaille manuelle etc… Ce n’est pas tous le monde qui ont à aller à l’université.
    Pour ceux qui y vont le choix est formidable tous les domaines sont accessibles et ce n’est pas la faute de la société qui dirige mal. Oui ça coûte chère mais « Money is not an object » il faut pas avoir peur de s’endetter pour étudier et franchement sa responsabilise et donne un bon cul de pied dans le cul. J’ai terminé avec 20 000$ de dettes sans coulé un cours à l’université car je payais mes études. En finissant j’ai commencé avec un salaire de base à 50 000$ et je vois pleins de possibilités d’avancement donc no stress. Pour ceux qui s’endette pour étudier la philosophie c’est un choix qu’ils ont fait et il faut respecter ça. C’est la vie et puis leur parcours est peut-être plus dure mais c’est un choix qu’ils ont assumé. Arrêter de pleurer et de s’appitoyer sur son sors.
    C’est un choix un parcours que l’on decide de franchir.
    Certains le font mieux, plus rapidement que d’autre etc… Le salaire est fonction de l’ambition et des compétences personnels/fonctionnels et le choix d’étude/ou de profession/metier influence aussi mais pas a 100%.
    Arrêter aussi de blâmer les professeurs ils font leur travaille et ils faut les voirs comme des guides. Ils sont une source de savoir. Il faut savoir prendre profit de ce qui nous entoure.

  12. Eugenia, d’accord avec vous. Les chargés de cours à l’université ne gagnent pas beaucoup pour la charge du travail. Une classe de deux cent étudiants remettant les travaux de fin de session. Les nuits de correction sont longues. On parle pour un cours et pour 7000$ de revenu. Je suis convaincue que certains le font par choix. Les profs d’université aussi ne gagnent pas beaucoup. Je parle en connaissance de cause car j’ai été témoin des réalisations et après avoir terminé mes études depuis nombre d’années, je suis encore en contact avec plusieurs de mes anciens profs. Ils ont une meilleure sécurité d’emploi mais ca s’arrête là. Ils participent aux recherches et publient les résultats qui servent à toute la société. C’est vrai que de l’extérieur, ca semble magouilleux mais dans le fond, nous profitons tous de leur intelligence. Imaginez ces têtes pleines en privé, quelle compagnie pourrait se les permettre. Les universités sont sous financés et c’est un vrai problème. De ma part, je suis diplômée et travaille dans le privé. C’est aussi mon choix car je trouve que travailler dans le secteur public ne paie pas. Je continue à apprendre et à encourager ma fille à poursuivre ses études car je crois que ca prend un minimum pour pouvoir faire des choix dans notre cheminement de carrière. Sinon, on est à la merci des autres. Je ne fais qu’émettre mon opinion et je respecte totalement les opinions de tout le monde dans ce forum. C’est ce qui fait la beauté de la diversité de notre société.

  13. LA PENSÉE N’A AUCUNE VALEUR SANS UNE ACTION QUI LA COMPLÈTE. L’ENSEIGNEMENT DOIT AINSI SERVIR À TOUS DE METTRE EN PRATIQUE DES CONNAISSANCES POUR L’AVANCEMENT ET LE PROGRÈS SOCIAL. AINSI, IL Y’A NÉCESSITÉ QUANT À UNE RÉFORME DES UNIVERSITÉS DANS LE SENS D’UNE RÉÉVALUATION DE TOUS LES PROGRAMMES D’ÉTUDES. ON POURRAIT MÊME PENSER À INSTITUER DES CONCOURS D’ENTRÉE À L’UNIVERSITÉ POUR AVOIR UNE ADÉQUATION ENTRE LES BESOINS ÉCONOMIQUES ET LE NOMBRE D’ÉTUDIANTS À FORMER. DANS LE CAS CONTRAIRE, UNE MAFIA RAMPANTE POURRAIT MENACER LES NATIONS OCCIDENTALES, CAR, UN HOMME INSTRUIT DOÎT AVOIR UN MINIMUM, SANS QUOI, NULLEMENT BESOIN D’ÉTENDRE LA DISCUSSION: À CHACUN SA PART DU GÂTEAU, À COMPÉTENCE ÉGALE, NIVEAU DE VIE ÉGAL.
    VIVE LA RÉVOLUTION SAVANTE, À BAS LE CULTE DE LA MÉDIOCRITÉ PROGRAMMÉE…

  14. Bravo à tous ceux qui ont laissé un commentaire, cela est très fascinant de vous lire et de voir comment certains d’entrevous sont complètement en haut de l’échelle et d’autre au milieu, un ou deux tire le diable par la queue, mais semble bien convaincu de leur croisade ou de leur état social.
    Je ne peux affirmer que je suis universitaire ou même collégien comme bon nombre de personnes ayant écrit des commentaires, j’ai un secondaire, deux Dép., un diplôme du collège militaire, des tonnes de certificats par les cours du soir afin d’être plus productif dans des emplois occupés et dernièrement des études haut de gamme… en aéronautique et malgré tout, j’en suis à fabriquer des foyers à petit salaire, n’allez pas penser que je suis moins… ce que vous voulez par mes écrits, je peux surprendre…
    L’article nous dit bien : » une formation (collégiale ou professionnelle) qui cible des secteurs d’avenir peut aussi s’avérer payante et gratifiante pour ceux qui prennent la peine de les découvrir », 2 % pour l’un, 4 % pour l’autre, en aucun moment, un commentaire n’a fait allusion à ce groupe de travailleur, hormis de voir une belle bataille entre des personnes qui sont semble-t-il de niveau universitaire, un seul écrit « ‘une tête bien faite au lieu d’une tête bien remplie »’ +10 pour ce dernier!

  15. LA SUITE
    Tout le monde ont fait des commentaires, je les respecte même si cela peut être discordant, mais, car il y a un gros, MAIS, aucun d’entre vous
    ne semble avoir été consulter la source de ces stats. ((Enquête sur la population active, Statistique Canada, entre 2004 et 2009), rappelez-vous
    que le « DEC » n’existe pas en dehors du Québec, l’université commence après le secondaire en dehors du Qc et que le professionnelle est de loin plus près du collégiale qu’il ne l’est ici et le Bac est l’équivalent du DEC. Ici,
    certes, il y a quelques variable selon les provinces et territoires mais on est pas mal dedans.
    Pour ce qui est de la maitrise et du doctorat, comparé et juger, j’en ai découverte des vertes et des pas mûre, seule le Doctorat sort gagnant et encore, dans très peu de domaine, faire la ‘’Marie-Madelaine’’ ou ‘’ la vierge offensée’’ de ce qui est ou devrait-être, basé sur cette articles et seulement sur cette articles n’a aucun fondement pratique sur la réalité actuel, elle est seulement mathématique et rien d’autre, inutile de vous emportez et de criez au loup, tous on des points très légitime et valable, certain, différent mais tout aussi valable, chapeau à chacun d’entrevous et ne vous faite pas avoir comme des novice, des stat s’est mathématique…
    À vous tous, je vous félicite d’avoir réussi à décrocher un diplôme, peu importe son niveau!

  16. Ernesto: Vouloir apprendre est essentiel et personnellement je ne vais pas l’Université parce quye la société me paye plus mais bien parce que j’aime apprendre de vraie choses…
    Eugénia:Je crois que les personnes qui vont en histoire, philosophie ou littérature savent qu’ils n’ont pas nécessairement un emploi à la fin de leurs études, mais que veux-tu, suivre sa passion c’est vivre pleinement!
    Rosaire: AUCUN étudiant n’est OBLIGÉ d’aller suivre un programme à l’université. Si des programmes sont  »sortis du placard » pour faire travailler des professeurs, alors il ne faut pas oublier qu’il y a eu une demande pour ces memes programmes par des futurs éudiants.
    Clarisse: Ce n’est pas parce qu’UN universitaire vous a snobé que nous sommes tous comme cela. Généraliser en disant que les  »jeunes d’aujourd’hui » ne veulent pas tout faire pour réussir c’est de dire une chose fausse. Les générations se suivent et ne se ressemblent pas. Nous avons donc d’autres priorités dans notre vie que de faire Métro-boulot-dodo…
    Sébass: Moi aussi!
    Lili: Je suis d’accord
    Rosaire: Ce n’est pas parce que vous connaissez deux ou trois baby-boomers qui ont un salaire de plus de 150 000 que tous les profs ont ce salaire
    Marthe D. : Est-ce que vous parlez des asiatiques? Qu’ils sont fainéants et qu’ils ont les études payées? Parce que les préjugés sur un systeme que vous ne connaissez aucunement sont absurdes…
    Yo: Tu as tellement raison! Je n’aurais pas mieux formuler!
    Africano-québécois: Lettre et science humaine sont des programmes au cégep pour avoir une base du monde autour pas pour les  »bourgeois » et puis si ceux-ci sont enlevés il reste science nature qui est un programme que pas tout le monde peut faire. Il faut donner une chance à TOUS les étudiants.
    À quoi vous faites référence pour des concours d’entrée? Des tests pour savoir qui est le meilleur pour le mettre dans la meilleure université et créer un plus gros creux entre les personnes qui vont à l’université et celles qui n’y ont pas accès?

  17. Vous avez tous raison…
    Mais moi je pense carrément que l’université est carrément inabordable si en plus on a pas son diplome…
    Imagine toi avec 20000 de dettes sans diplome! Tu la pètes tu ta coche?!?
    En tout cas, moi j’ai fais du cégep pis des profs c… j’en ai vu un pis un autre… Juste a penser au programme de psychologie qui commence en partant avec un vidéo qui déngifre totalement la spiritualité et l’ésotérisme… Pas fort…
    Sinon moi aussi j’aimerais bien étudier en philosophie… Mais j’ai pas les moyens donc j’ai abandonné tout court….
    La je me suis inscrit dans un dep en comptabilité… J’espère juste que jle coulerai pas parce que sinon jme pends…

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