Facebook : nouvelle folie en bourse?

Burse_iStock_000008155888XSPar Sophie Stival 

Le premier appel public à l’épargne de Facebook sera l’événement boursier de l’année, semble-t-il. La dernière fois qu’on avait autant jasé d’une entrée en bourse, c’est en 2004 avec Google. LinkedIn et Groupon ont aussi fait couler beaucoup d’encre, l’an dernier.

Mais la question que se posent aujourd’hui les petits et les grands investisseurs : combien vaut l’entreprise?

Facebook souhaite lever une dizaine de milliards de nouveaux capitaux, ce qui signifierait une valeur estimée (pour la totalité de Facebook) se situant entre 75 et 100 milliards de dollars, peut-être plus! 

Doit-on appeler son conseiller ou son courtier à escompte pour tenter d’acheter ces actions? Si on se fie aux commentaires de plusieurs analystes financiers qui ont notamment comparé cette entrée en bourse à celle des dernières années, la réponse est non.


La réponse dépend également de ce que l’avenir réserve à Facebook. Le blogue de science et technologie du magazine The Economist soulève quelques questions dignes d’intérêt.

L’avenir de Facebook

Facebook c’est aussi 3,8 milliards de revenus en 2011, essentiellement de la publicité. Les profits se situent autour du milliard de dollars. Est-ce suffisant? En fait, il faudrait plutôt se demander si la croissance future sera suffisante pour justifier une telle évaluation, qualifiée de stratosphérique par le magazine The Economist…  

La principale difficulté de Facebook sera de transformer toutes ces données personnelles qu’elle détient sur ses 800 millions d’abonnés en revenus publicitaires. Existe-t-il une limite (éthique et juridique) que l’entreprise ne peut franchir lorsqu’elle utilise votre nom, votre adresse courriel, vos préférences afin de les vendre au plus offrant?

Les chiens de garde de la vie privée seront peut-être plus coriaces dans les années à venir, rappelle The Economist. Le site est banni dans plusieurs pays comme la Chine. En Allemagne, certaines autorités songent à interdire certaines applications (bouton j’aime, par exemple). 

Il ne faut pas oublier non plus la dépendance de Facebook à ses 3000 employés, particulièrement à leur talent. Plusieurs de ces ingénieurs seront du jour au lendemain multimillionnaires. Ils pourraient quitter l’entreprise, faire la fête ou plus astucieusement se lancer en affaire comme ça s’est vu chez Google, explique le magazine américain. 

Facebook a fait du chemin depuis son lancement dans une chambre d’étudiants de la prestigieuse Université Harvard. Son fondateur Mark Zuckerberg est un génie solitaire à la fois contesté et admiré. Le film The Social Network résume bien la naissance de l’entreprise et la personnalité du plus jeune milliardaire de notre histoire. Si Facebook vaut 100 milliards de dollars, son PDG en pèse donc presque 30!

Que pensez-vous de l’entrée en bourse de Facebook? Son avenir est-il aussi brillant que le prédisent certains?

Pour en savoir plus:

Nouvelle bulle internet (billet)

 

3 réflexions sur « Facebook : nouvelle folie en bourse? »

  1. En qoui sa aide l économie. A part de dire moi j investit a la bourse. S il ne font pas les rendement voulu il va falloir allez chercher de l argent dans les poches de ceux qui ne paie pas présentement pour l utiliser. Ceux qui mettre de l argent dedans, s il perte de $ vont s endetter ou si c est ses riches vont voulpoir récuperer en augmentant les prix ailleurs. C est comme sa que les pauvres gens s endettent.

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