Chasser les aubaines aux É-U : ça vaut la peine?

Shopping_ISPar Sophie Stival

Plus de 80 % des Canadiens vivent à moins de 160 km de la frontière américaine. Ces dernières années, la force de notre dollar a donc incité de nombreux chasseurs d’aubaines à traverser au Sud. 

Et depuis le 1er juin, c'est encore plus intéressant puisque vous profitez d’exemptions personnelles plus élevées.

La même question se pose chaque année: est-ce que le magasinage transfrontalier vaut toujours la peine? Selon une récente analyse de la Banque de Montréal, la réponse est oui. 

Écart moyen de 14 %

Selon l’économiste de la BMO, Douglas Porter, malgré le recul ces derniers mois du dollar canadien, l’écart de prix de plusieurs biens demeure profitable pour les Canadiens qui traversent la frontière. 

L’analyse compare les prix au Canada et aux États-Unis d’un panier de biens (échantillonnage aléatoire). En moyenne, cet écart est de 14 %, alors qu’il était de 20 % à pareille date l’an dernier. 

On remarque que l’écart de prix sur les barbecues au gaz, par exemple, a complètement fondu. Alors que l’écart de plus de 30 % sur les chaussures de sport demeure entier (37 % d’écart). 

D’autres articles moins dispendieux? Tondeuse à gazon Toro (32 % d’écart), capteur Nike + iPod (31 %), Tshirt Gap Kids (19 %), magazines (+17 %), automobiles (11 %). 

Nouvelles exemptions 

Dès le 1er juin, vous pourrez rapporter une plus grande valeur de marchandises sans payer de taxes supplémentaires. 

Pour un séjour de plus de 24 heures aux États-Unis : la limite passe de 50 $ à 200 $ par adulte. 

Au-delà de 48 heures : la limite de 400 $ est doublée. Le montant d’exemption s’élèvera donc à 800 $.

Temps d’attente aux douanes 

Si vous souhaitez avoir une idée du temps d’attente aux différents postes frontaliers, vous pouvez vérifier en ligne. 

Vers les États-Unis : cliquez-ci

Vers le Canada : cliquez-ici

La norme des temps d’attente, selon le site de l’Agence des services frontaliers du Canada, serait de 10 minutes du lundi au jeudi et de 20 minutes du vendredi au dimanche et lors des jours fériés. Plusieurs me diront que le réalité est tout autre… 

Ceux qui prévoient déjà voyager dans le Maine, le Massachusetts, le New Hampshire ou le New Jersey, s’arrêteront peut-être dans les populaires « outlet ». Même en Floride ou ailleurs, l’écart de prix de bien des marchandises vaut le détour, semble-t-il.

Magasinez-vous aux États-Unis? Quelles sont les vraies aubaines, selon vous?

 

Une réflexion sur « Chasser les aubaines aux É-U : ça vaut la peine? »

  1. Avec le débat actuel sur les finances publique, tous ont la même idée, leur portefeuille, mais je n’ai jamais vue de magasins américain faire des dons a des organismes de charité ici, jamais vue d’investissement dans nos écoles, hopitaux, routes, ni engager des personnes d’ici pour du travail.
    Les employeurs commercant d’ici, doivent payer des frais de toutes sortes (DAS DASF), des impot et taxes plus élevé, donc chaque dollars dépensé de l’autre coté est perdu dans notre collectivité.
    Donc pour ceux qui veulent toujours plus du gouvernement (programme et service sociaux) devraient etre les premiers a acheter ici. La loi de protection du consommateur et garantie et plus sévère ici, mais s’applique pas aux achats outre-frontiere.
    A toujours vouloir des lois protectionniste comme le monopole sur le lait, souvent par des lobbying syndicaliste, ca donne le résultat que nous avons. Regarder le prix donner au producteur de lait par litre et regarder le prix vendu en magasin, qui ramasse la différence et ce n’est pas le commercant qui abuse des marges de profit, de toute facon il y a un prix minimum et un maximum.

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