Achat d’une propriété : êtes-vous prêts?

Balance_maison_IS Par Sophie Stival

L’achat d’une maison constitue souvent le plus gros investissement d’une vie. Si vous souhaitez devenir propriétaire, mieux vaut vous préparer financièrement et émotionnellement, nous rappelle dans un bulletin en ligne TD assurance.

Chris Wisniewski, vice-présidente associée, Crédit garanti par des biens immobiliers, vous propose quelques conseils utiles :

Attention aux aspects financiers 

Prévoyez et déterminez une mise de fonds
Ceux qui souhaitent mettre plus que le minimum requis de 5 %, sans avoir d’économies suffisantes, devraient envisager de profiter du régime d’accession à la propriété (rap) en puisant dans leur régime enregistré d’épargne-retraite. Avant d’acheter, on peut aussi envisager les différentes options d’épargne qui s’offrent afin d’accumuler un plus gros capital initial.

Choisissez une propriété dans la mesure de vos moyens
Avant de commencer à regarder les annonces de propriétés à vendre, ayez une bonne idée du montant que vous pouvez investir dans une propriété. Utilisez le calculateur de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) en cliquant ici.

Distinguez le prêt hypothécaire du loyer
Ceux qui louent présentement considèrent souvent leur loyer comme leur unique dépense mensuelle liée au logement (plus les services publics, s’il y a lieu). En tant que propriétaire, en plus des services publics, vous devrez aussi payer les impôts fonciers, les frais de copropriété (le cas échéant), les frais d’assurances et d’entretien. Il faudra penser à mettre aussi des sous de côté pour payer les dépenses imprévues liées aux réparations et aux remplacements.

Avant d’acheter une propriété, fiez-vous à l’inspection pour avoir une bonne idée des dépenses futures, affirme Mme Wisniewski. Par exemple, devra-t-on remplacer le chauffage central ou refaire la toiture dans trois ans ou dans dix ans?

Obtenez une offre préapprouvée.
Vous avez peut-être intérêt à demander un prêt hypothécaire préapprouvé. Cette étape permet d’examiner de près le salaire, les dépenses et les dettes tout en indiquant le montant du prêt hypothécaire auquel vous aurez droit, rappelle TD Assurance.
 
Tenez compte des autres frais
Bien que la mise de fonds et le prêt hypothécaire constituent habituellement les principaux coûts, il faut aussi tenir compte des frais de clôture (entre 1,5 % et 2 % du prix de la propriété). Ces frais comprennent les frais juridiques, les droits de mutation immobilière et l’assurance prêt hypothécaire à proportion élevée, le cas échéant. Sans oublier, la fameuse taxe de bienvenue qui est une taxe payée par l'acheteur " sur les mutations immobililères".

Consultez « la section Combien cela va-t-il réellement me coûter? du site de la SCHL afin d’obtenir un aperçu complet des coûts liés à l’achat d’une propriété. »

Évaluez toutes les options hypothécaires.
Prenez le temps de comprendre les différentes options hypothécaires qui s’offrent à vous, conseille Chris Wisniewski. Ça signifie évaluer les avantages et les inconvénients de chacune des options, y compris la façon dont les paiements sont structurés.

 « Obtenez un bon aperçu des options hypothécaires en consultant la section L' ABC des prêts hypothécaires du site de l’Agence de la consommation en matière financière du Canada. »

Ne pas oublier le facteur émotionnel

Si vous hésitez à acquérir une propriété, certains aspects, plus émotifs, pourront vous faire changer d’avis un jour.

Tenez compte de vos responsabilités du moment
Si vous louez un logement, vous avez déjà une obligation financière mensuelle à respecter, souligne Mme Wisniewski. Bien que ce montant puisse être plus élevé dans le cas d’une hypothèque, vous respectez déjà les conditions d’une location.

Pensez à votre situation dans deux ans

 Puisqu’il est plus compliqué de vendre une propriété que de déménager dans un autre logement, imaginez votre vie dans deux ans, affirme-t-elle. Voudriez-vous déménager dans une autre ville? Occuperez-vous toujours le même emploi et gagnerez-vous le même salaire? Prévoyez-vous fonder une famille ou l’agrandir? Aurez-vous besoin de vivre dans une plus petite propriété? Les réponses à ces questions permettront de déterminer si l’achat d’une propriété est approprié ou non.

Engagez-vous à épargner.
Un prêt hypothécaire est parfois considéré comme une « épargne forcée » puisque généralement la valeur des propriétés augmente avec les ans, ce qui vous permet d’accumuler du capital. Le fait d’être locataire ne signifie pas pour autant que vous ne puissiez épargner, prévient l’experte. Si vous préférez la liberté qu’offre la location, il est aussi possible d’épargner et d’investir votre argent différemment.

Qu'en pensez-vous?

3 réflexions sur « Achat d’une propriété : êtes-vous prêts? »

  1. Je dirais plus… quand vous êtes prêt, pensez à faire une inspection minutieuse… plus qu’une inspection pré-achat. C’est toujours plate de se retrouver avec des vis cachés… Croyez-en mon expérience.
    Pensez aussi à être en mesure d’économiser aussi une bad luck peut toujours survenir et pour les prévoir vos économies vous évitera bien des maux de têtes !!

  2. je suis d’accord avec lucqc: des « vis » cachées, on en retrouve très souvent dans une propriété lol

  3. D’accord avec Luc… si vous voulez économiser demandez au moins l’avis d’amis propriétaires ou parents…
    Commencez pas à vous leurrer avec les duplex et l’idée que le locataire va payer votre hypothèque pour vous… les gens qui font de l’argent dans le logement locatif ont minimum des 6-plex…
    D’autre part en actualité…s i vous êtes le Maire de Québec, essayez de faire ramasser la facture par les 2 paliers de gouvernement supérieur et si un sondage dit que les gens en dehors de la ville de Québec ne sont pas intéressé à ramasser cette facture… doutez dont du sondage ! C’est-tu triste, ici, qu’au lieu d’avoir des projets de train Québec-Windsor… on investisse dans les colisés et les Nordiques… pour distraire nos fonctionnaires… fatigué de commissions Bastarache…
    En parlant de çà… la sortie publique de Bellemare est de nature différente de celle de Charest… Bellemanre était cohérent dans sa forme et dans son contenu en ne reconnaissant pas l’autorité morale du Juge Bastarache… qui a démontré la nature de cirque de la justice…
    Eu égard au commentaire de Bellemare s’est permis de dire qu’il y a de bons avocats au Québec… Malheureusement pour lui… les batailles devant lui risquent d’être dures… Il n’y aura peut-être pas de ‘bons’ avocats pour sauver son âme…
    La justice ne gagne pas sur le champ de bataille du droit… C’est pas juste les juges libéraux qu’il faut remettre en question mais le devoir de l’État de livrer de bons jugements… pas en faisant les clowns avec des menaces de factures d’avocats…

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